En cas de rachatMusk veut licencier les trois quarts des salariés de Twitter
ATS
21.10.2022 - 01:55
Elon Musk a prévu de licencier près de 75% des 7500 employés de Twitter s'il réussit à racheter le réseau social, affirme jeudi le Washington Post. Le patron de Tesla a indiqué à des investisseurs potentiels qu'il entend réduire l'entreprise à quelque 2000 employés.
Keystone-SDA
21.10.2022, 01:55
21.10.2022, 07:48
ATS
Le multimilliardaire est a priori sur le point de racheter le réseau social pour 44 milliards de dollars, après des mois de rebondissements économiques et judiciaires.
Mais même si Elon Musk échouait à acquérir Twitter, la plateforme prévoit de toute façon de remercier près d'un quart du personnel d'ici à la fin 2023, selon les sources du Washington Post. Twitter n'a pas réagi dans l'immédiat à une sollicitation de l'AFP.
Le fantasque dirigeant avait fait une offre d'acquisition acceptée par le conseil d'administration du groupe à la fin avril, affirmant alors que sa priorité n'était pas la rentabilité mais la défense de la liberté d'expression.
Modération moins stricte
Il avait ensuite cherché à s'extraire unilatéralement de l'accord, accusant l'entreprise de lui avoir menti sur sa lutte contre les comptes automatisés et spams. Twitter a porté plainte au début juillet et Elon Musk a finalement assuré au début du mois que la transaction allait vraiment avoir lieu.
La juge a ajourné le procès qui aurait dû avoir lieu cette semaine, et donné aux deux parties jusqu'au 28 octobre pour conclure un nouvel accord.
A la mi-juin, lors d'une session de questions et réponses avec les salariés de l'entreprise de San Francisco, l'homme d'affaires avait souligné qu'il ambitionnait d'atteindre un milliard d'utilisateurs – au lieu des 230 millions actuels – et de diversifier les sources de revenus.
Il avait aussi rappelé l'importance à ses yeux d'une modération moins stricte des contenus, dans les limites définies par la loi. Sa conception se heurte à celle de nombreux employés de Twitter, d'associations et d'élus démocrates, qui demandent au contraire aux réseaux sociaux de mieux lutter contre les discours haineux, le harcèlement et la désinformation.