Le spécialiste genevois de la santé féminine et reproductive Obseva indique s'être mis en conformité avec les exigences minimales du Nasdaq en matière de fonds propres. En parallèle, l'entreprise de Plan-les-Ouates demande le retrait de la procédure de sursis concordataire déposée devant les tribunaux suisses.
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14.12.2022, 08:46
14.12.2022, 08:57
ATS
Le 22 novembre, la société, également cotée sur SIX, avait annoncé la cession de la licence sur l'ebopiprant à la biotech californienne Xoma pour jusqu'à 113 millions de dollars, comprenant un versement initial de 15 millions de dollars. Suite à cette transaction, les fonds propres non audités atteignaient 11,4 millions de dollars au 30 novembre, écrit-elle mercredi dans un communiqué.
Obseva estime être à nouveau en conformité avec les règles du Nasdaq, qui exige un minimum de fonds propres de 10 millions de dollars. La balle est dans le camp du Nasdaq, qui devra statuer sur la base des chiffres du rapport annuel 2022, indique l'entreprise. «Il n'y a aucune garantie que nous pourrons nous maintenir en conformité avec les exigences minimum en matière de fonds propres», avertit-elle.
Estimant que suite à cette même transaction, elle n'est plus en situation de surendettement, Obseva annonce également le retrait de sa demande de sursis concordataire devant les tribunaux suisses, déposée fin juillet, qui avait conduit la société à se séparer de 70% de ses employés.
Obseva se bat pour sa survie depuis fin juillet. Confrontée à l'impossibilité de mener à terme le processus d'homologation de son traitement expérimental le plus prometteur, la firme genevoise avait alors annoncé avoir déposé une demande de sursis concordataire, puis mis un terme aux relations de travail avec 70% de ses effectifs.