Aperçu
Football en direct
Aperçu
Live-Tennis
Tournois
Résultats
Aperçu
Hockey sur glace en direct
Résultats et tableau
Aperçu
Live Motorsport
Courses et classements
Aperçu
Sports d'hiver en direct
Résultats et classements FIS
Résultats et classements IBU
- Sport
- Live & Résultats
- Foot
- Champions League
- Pronos foot
- Sports d'hiver
- Hockey
- Tennis
- F1 - Moto
- Autres
- Sport TV
- Foot
- Super League
- Challenge League
- Champions League
- Bundesliga
- Premier League
- Serie A
- LaLiga
- Ligue 1
- Europa League
- Conference League
Réseaux sociaux Partager une vidéo n'est pas anodin

Un adolescent genevois a été reconnu coupable de pédopornographie pour avoir partagé une vidéo choquante sur Snapchat. Ce partage, qui selon son auteur visait à dénoncer le pervers de la vidéo, a été repéré par les autorités américaines.
Le jeune de 15 ans avait accompagné la vidéo montrant un acte sexuel entre un adulte et une mineure d'une mention «Il y a des gens qui méritent d'aller en enfer», a confirmé jeudi à Keystone-ATS son avocate Jacqueline Mottard. Elle revenait sur une information de la Tribune de Genève.
Le partage réalisé pendant l'été a été détecté par un algorithme américain d'un organisme qui travaille pour le FBI. Le cas a été ensuite signalé à la Police fédérale (fedpol) qui a transféré le dossier à la police genevoise. Au terme de la procédure, l'adolescent a été reconnu coupable de pédopornographie et écope d'une réprimande.
Selon son avocate, le fait qu'un partage de vidéo sur Snapchat puisse constituer une infraction «ne lui a même pas traversé l'esprit». Elle constate un décalage important entre le monde juridique et le monde numérique et déplore un manque d'information à ce sujet. Au final, cette infraction ne figurera pas dans le casier judiciaire de l'adolescent.
Nombreuses dénonciations
Comme l'a révélé la Tribune de Genève, les dénonciations provenant des autorités américaines concernant des infractions commises sur internet sont en très forte augmentation. Selon fedpol, 484 signalements ont été reçus en 2014, 2900 en 2016 et 9000 en 2018. L'an dernier, les cas délictueux étaient au nombre de 987 les autres étant des contenus non répréhensibles en Suisse.
ATS