Conjoncture latinePerspectives moroses pour les entreprises de Suisse latine en 2021
nj
19.11.2020 - 10:30
Perspectives moroses en Suisse latine
Les entreprises de la Suisse romande et tessinoise ne sont pas prêtes d'apercevoir le bout du tunnel: 41% des sociétés sondées estiment que la marche des affaires sera médiocre à mauvaise au cours des six prochains mois.
Les CLCI précisent que leur étude a été réalisée entre la mi-août et début octobre 2020, à une époque où la perspective d'un reconfinement était inimaginable. «Les données déjà préoccupantes récoltées à ce moment-là ne laissent par conséquent planer aucune équivoque sur les tendances dégagées» pour l'année prochaine, explique-t-elle dans un communiqué paru jeudi.
44% des 2100 entreprises qu'elle a interrogées jugent négativement la marche de leurs affaires. La crise pandémique semble avoir affecté en particulier l'industrie d'exportation, où une société sur deux fait état de difficultés.
Interrogés sur une perspective à plus long terme, les répondants étaient 45%, et même 55% dans le secteur secondaire, à se déclarer pessimistes.
C'est que la pandémie de nouveau coronavirus n'affecte pas toutes les branches de la même manière. Alors que les industries alimentaire et pharmaceutique demeurent solides, les fabricants de machines, composant et autres équipements électroniques sont durement touchés. Sans parler des secteurs de la restauration et de l'hôtellerie, qui traversent une crise historique.
Cette récession affecte la rentabilité, puisque 30% des entreprises jugent leur marge d'autofinancement médiocre à mauvaise, même si 31% évoluent dans une situation bonne à excellente, en partie grâce aux réserves cumulées lors des exercices précédents.
Caractérisée par son imprévisibilité et par de nouvelles vagues de contaminations aussi soudaines qu'inattendues, le Covid-19 empêche toute visibilité et donc tout investissement sur le long terme. Seulement 48% des entreprises de l'industrie/construction et 26% des sociétés de service investiront l'année prochaine alors qu'elles ont été respectivement 56% et 32% à le faire au cours des douze derniers mois. Les montants investis en 2021 seront également en nette diminution par rapport à 2020.
Sur le front de l'emploi enfin, une entreprise sur quatre (24%) a dû tailler dans ses effectifs en 2020 alors que 17% seulement les ont étoffés, 59% des sondés ayant parvenu à les garder stables.
En 2021, 15% des entreprises prévoient de supprimer des postes de travail alors que 13% envisagent d'en créer.
Tourisme: La branche des remontées mécaniques se montre optimiste
Malgré des hivers sans neige récurrents, les représentants des remontées mécaniques se veulent optimistes. «La branche va de l'avant de manière positive, résiliente et innovante», a affirmé son association jeudi devant les médias à Lugano. L'avenir de la branche se trouve toutefois «au-dessus de 1800 mètres».
17.10.2024
L'Asloca contre la révision du droit du bail
Les deux révisions du droit du bail en votation le 24 novembre auraient des «conséquences dramatiques» pour les locataires, a dénoncé mardi une alliance menée par l'Asloca. Les propriétaires veulent pouvoir résilier le bail plus facilement pour louer plus cher. Les locataires font déjà face à des loyers en hausse constante et à la pénurie de logements. Or, les deux révisions avalisées par le Parlement représentent une attaque supplémentaire, a critiqué mardi une alliance de gauche devant les médias à Berne. Le premier objet soumis à votation a pour but d'empêcher les sous-locations abusives. Le second vise à simplifier les résiliations du bail pour besoin propre des propriétaires.
15.10.2024
Réforme LPP: les chiffres officiels à nouveau remis en cause
La bataille de chiffres sur la réforme de LPP, en votation le 22 septembre, continue. Les pertes de rentes toucheront beaucoup plus de monde qu'annoncé par le Conseil fédéral, affirme l'Union syndicale suisse (USS), sur la base de ses calculs. Dans la brochure de votation, la Confédération affirme que les personnes actives avec un revenu annuel de plus de 70'000 francs, soit environ 5500 francs mensuels, seront pratiquement les seules à subir des baisses de rentes. Et que les jeunes salariés dont le salaire annuel se situe entre 25'000 et 40'000 francs toucheraient plus de 300 francs de rente par mois. Ces calculs se basent sur des hypothèses totalement irréalistes, selon l'USS. Ils partent du principe qu'une personne touchera le même salaire toute sa vie professionnelle. «C'est à rebours de la réalité du monde du travail», a estimé Daniel Lampart. En général, les salariées et salariés ne touchent pas le même salaire à 25 ans ou à 50 ans, car l'expérience progresse.
28.08.2024
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