Transport Plus de 400 postes biffés chez Uber

ATS

11.9.2019 - 07:50

En juillet, Uber avait déjà supprimé 400 emplois dans son département marketing, soit un tiers des personnels de ce service, afin de réduire les coûts. (archives)
En juillet, Uber avait déjà supprimé 400 emplois dans son département marketing, soit un tiers des personnels de ce service, afin de réduire les coûts. (archives)
Source: KEYSTONE/AP/MARTIN MEISSNER

Uber, qui a du mal à convaincre les marchés financiers de sa capacité à gagner de l'argent depuis son entrée à Wall Street en mai, supprime 435 emplois dans ses départements d'ingénierie et de produits, a indiqué mardi le groupe américain.

Le spécialiste des plateformes de réservation de voitures va se séparer de 170 salariés dans son équipe d'ingénieurs et de 265 employés dans l'équipe produits. Au total, ces suppressions d'emplois représentent 8% des effectifs de ces deux départements.

Le site spécialisé TechCrunch a été le premier média à faire état de ces coupes.

«Notre objectif avec ces changements est de redéfinir et d'améliorer notre façon quotidienne de travailler. Notre priorité absolue et notre responsabilité sont de placer haut la barre en matière de performance et de souplesse», a indiqué un porte-parole d'Uber.

«Bien que ce soit douloureux dans l'immédiat, particulièrement pour ceux et celles qui sont directement affectés, nous pensons que cela aura pour conséquence de renforcer notre organisation, qui continuera d'embaucher les plus grands talents à travers le monde», a ajouté le porte-parole.

Uber dit employer plus de 27'000 salariés au niveau mondial.

En juillet, le géant californien avait supprimé 400 emplois dans son département marketing, soit un tiers des personnels de ce service, afin de réduire les coûts.

Depuis son entrée à Wall Street au printemps, Uber, qui dépense beaucoup mais n'est toujours pas rentable, multiplie les déconvenues sur les marchés financiers.

Début août, le groupe a annoncé des pertes record de plus de 5 milliards de dollars (presque autant en francs) au deuxième trimestre 2019 et une croissance au ralenti.

Son titre a perdu plus de 25% depuis sa première valorisation à la cotation new-yorkaise en mai.

Il a toutefois grimpé de près de 4% mardi à la clôture.

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