St-Gall
Le directeur général de Raiffeisen Patrik Gisel exclut "absolument" une vente de la banque privée Notenstein La Roche. Le groupe st-gallois souhaite devenir numéro un pour tous les clients suisses, quel que soit le montant de leur fortune.
Pour cela, Raiffeisen a besoin d'avoir une offre de banque privée. Le développement de Notenstein La Roche ne satisfait toutefois pas Patrik Gisel. "La banque n'est pas encore arrivée là où elle devrait être", affirme-t-il dans un entretien paru vendredi dans le "Tages-Anzeiger".
Il faut néanmoins relativiser, les 20 milliards de francs de dépôts clientèle, qui ne bougent pas depuis longtemps, renvoient une image faussée, selon lui. Environ la moitié serait constituée d'argent frais, que la banque a pu gagner depuis son lancement. Le problème vient du fait que beaucoup d'argent des anciens clients de la banque Wegelin a été perdu.
La croissance de Notenstein La Roche doit être encouragée grâce à de nouveaux investissements dans la vente, le recrutement de nouveaux conseillers et à des coopérations entre les différentes filiales de Raiffeisen. Par ailleurs, le dirigeant n'exclut pas la possibilité de racheter des banques adéquates ou des portefeuilles de clients.
Le départ d'Adrian Künzi, qui a dirigé Notenstein La Roche pendant six ans, ne doit pas être interprété comme un manque de confiance, estime Patrik Gisel. Après avoir réalisé le transfert de la plateforme informatique et le programme de transformation, il a été décidé avec Adrian Künzi que le moment était venu de renouveler la direction.
Notenstein La Roche a annoncé jeudi un changement à la tête de la banque. Patrick Fürer prendra la tête de l'établissement dès le 23 octobre, succédant à Adrian Künzi. Pour mémoire, la banque est issue de la reprise des affaires non américaines de la défunte Wegelin par Raiffeisen.
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