Ils boudent le trainY a-t-il des passagers dans le wagon?
cc, ats
10.8.2021 - 10:55
Le grand bond de la demande dans les transports publics se fait toujours attendre après la chute due à la pandémie. Au deuxième trimestre 2021, elle reste d'environ 40% inférieure sur le rail aux chiffres de 2019. Le trafic marchandises s'en sort beaucoup mieux.
Keystone-SDA, cc, ats
10.08.2021, 10:55
10.08.2021, 11:06
ATS
L'évolution actuelle en comparaison avec l'année dernière n'est pas facile à interpréter, constate mardi le rapport trimestriel du Service d'information pour les transports publics (LITRA). En effet, le deuxième trimestre 2020, marqué par le premier semi-confinement et d'importantes restrictions, a été celui de la chute brutale des chiffres des transports publics.
La demande avait alors diminué de 64% dans le trafic voyageurs. Cette année, la baisse est de 40,5% (3,17 milliards de personnes-kilomètres) par rapport à 2019 (5,33 milliards de personnes-kilomètres), même si la tendance est restée positive en avril, mai et juin.
Meilleur résultat depuis 2016
La situation est tout à fait différente dans le trafic marchandises ferroviaire, où la demande a fortement augmenté, non seulement en comparaison avec le deuxième trimestre de l'année dernière (+23,2%), mais aussi par rapport à celui de 2019 (+6,1%).
La demande du trafic marchandises ferroviaire suisse réalise ainsi son meilleur résultat depuis 2016. Ce secteur avait déjà mieux résisté à la crise en 2020: sur l'ensemble de l'année, la demande n'y avait baissé que de 5,5% malgré la pandémie.
Demande de sillons en hausse
Le nombre de sillons demandés a également connu une nette hausse de 12,7% pour se monter à 50,4 millions. Cette augmentation est particulièrement frappante dans le trafic voyageurs, qui fonctionnait avec un horaire réduit au deuxième trimestre 2020 en raison des mesures ordonnées par les autorités.
Par rapport à 2019, dernière année d'avant la crise, une légère croissance de 1,3% est enregistrée, avec une modeste augmentation des sillons vendus dans le trafic voyageurs et une faible baisse dans le trafic marchandises. Cette dernière peut s'expliquer par des gains d'efficacité, c'est-à-dire des trains marchandises mieux chargés.