Services financiers Regain d'intérêt pour les entrées en Bourse

ATS

25.9.2018 - 12:11

A en croire EY, 2018 se profile comme une année faste pour les introductions en Bourse, en particulier si l'on considère les risques géopolitiques. (archives)
A en croire EY, 2018 se profile comme une année faste pour les introductions en Bourse, en particulier si l'on considère les risques géopolitiques. (archives)
Source: KEYSTONE/ENNIO LEANZA

La Suisse a déjà enregistré deux introductions en Bourse (IPO) au troisième trimestre, une troisième est à venir, et la tendance pourrait continuer d'ici la fin de l'année, selon le baromètre du cabinet EY (ex-Ernst & Young) paru mardi.

Au niveau mondial, si le nombre d'entrées en Bourse continue de diminuer au troisième trimestre, signe que les entreprises prennent moins de risques, leur poids a lui augmenté de 9%.

SIG Combibloc, spécialiste schaffhousois des emballages aseptisés pour l'industrie alimentaire, a prévu de faire son retour à la Bourse de Zurich le 28 septembre après onze ans d'absence. Il s'agit de la plus importante introduction en Bourse sur SIX cette année.

La place zurichoise a déjà vu l'introduction en juillet dernier de Blackstone Resources, spécialiste zougois de l'extraction et du négoce de matières premières pour la production de batteries. C'est aussi cet été que le laboratoire genevois Obseva a fait la même démarche.

Pour le cabinet EY, sur le marché suisse des IPO, de nouvelles fenêtres sont ouvertes d'ici la fin d'année. "2018 est une année d'introduction en Bourse remarquablement forte - compte tenu également des risques géopolitiques et du prochain Brexit. Cependant, une nouvelle escalade des conflits peut à tout moment perturber les marchés", note Jolanda Dolente, partenaire de EY Suisse citée dans le rapport.

Au niveau mondial, le nombre d'introductions en Bourse s'est réduit de 22% en un an à 302 entrées, mais leur volume a augmenté de 9%, atteignant 47 milliards de dollars (45,4 milliards de francs), d'après le communiqué. Un chiffre porté par les "licornes" américaines, alors qu'en Europe et en Chine, la tendance s'est ralentie.

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