Hydrocarbures Rentabilité en forte chute pour BP

ATS

4.2.2020 - 09:29

Le chiffre d'affaires de BP 2019 a reculé de 7% à 283 milliards de dollars, principalement à cause d'une baisse des prix du pétrole brut, et en raison de désinvestissements (archives).
Le chiffre d'affaires de BP 2019 a reculé de 7% à 283 milliards de dollars, principalement à cause d'une baisse des prix du pétrole brut, et en raison de désinvestissements (archives).
Source: KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER

Le géant pétrolier britannique BP a vu son bénéfice annuel divisé par plus de deux à 4,03 milliards de dollars (3,90 milliards de francs) en 2019 comparé à l'année précédente, en raison d'une forte baisse de ses recettes.

En 2018, le groupe dont Bernard Looney prend la direction mardi en remplacement de Bob Dudley, avait dégagé un bénéfice de 9,4 milliards de dollars.

Le bénéfice sous-jacent au coût de remplacement, statistique très suivie par le marché, est également en recul sur un an à 10,0 milliards de dollars.

Le chiffre d'affaires 2019 a reculé de 7% à 283 milliards de dollars, principalement à cause d'une baisse des prix du pétrole brut, et en raison de désinvestissements, d'après un communiqué.

Au quatrième trimestre, le bénéfice a fondu à 19 millions de dollars contre 766 millions sur la même période un an plus tôt.

Le groupe note que ses versements compensatoires pour la marée noire dans le Golfe du Mexique survenue il y a bientôt dix ans se sont élevés à 2,4 milliards de dollars sur l'année après impôts et devraient atteindre moins d'1 milliard pour 2020.

«Nous continuons à faire de bons progrès sur notre programme de cessions d'actifs, avec des transactions annoncées de 9,4 milliards de dollars depuis début 2019», note Brian Gilvary, directeur financier, dans le communiqué.

Le groupe prévoit 5 milliards de dollars de désinvestissements supplémentaires d'ici la mi-2021. Ces cessions se ressentent sur sa production cette année, que le groupe prévoit en baisse sur un an.

Qualifiant l'environnement de l'année passée de «faible» pour l'industrie pétrolière, il s'attend aussi au premier trimestre 2020 à des marges de raffinage en baisse dans le secteur et «à des baisses de prix du pétrole lourd en Amérique du Nord comparé au quatrième trimestre 2019».

Retour à la page d'accueil