Transport ferroviaire Répit dans le conflit CFF-BLS

ATS

5.7.2019 - 14:45

Depuis quelques semaines, les CFF et les BLS s’entretiennent à nouveau de façon constructive, afin de trouver une solution fondée sur un accord commun (archives).
Depuis quelques semaines, les CFF et les BLS s’entretiennent à nouveau de façon constructive, afin de trouver une solution fondée sur un accord commun (archives).
Source: Keystone/ALESSANDRO DELLA VALLE

Les CFF et les BLS ont repris le dialogue sur leur future collaboration dans le trafic de grandes lignes. Les CFF demandent donc au Tribunal administratif fédéral de suspendre leur recours contre une décision de l'Office fédéral des transports sur le sujet.

Depuis quelques semaines, les deux entreprises s’entretiennent à nouveau de façon constructive afin de trouver une solution fondée sur un accord commun, indiquent vendredi les CFF dans un communiqué. Elles espèrent présenter une proposition de solution appropriée au troisième trimestre de cette année.

Dans ce contexte, les CFF ont demandé la suspension de leur recours. La suspension d'une procédure en cours ne signifie toutefois que son interruption provisoire.

Les BLS se félicite que les CFF aient demandé la suspension de leur recours, a expliqué vendredi Barbara Weber, porte-parole des BLS, à Keystone-ATS. «Depuis plusieurs semaines, nous négocions avec les CFF pour trouver ensemble la meilleure solution pour nos clients et le système de transport en commun en Suisse.»

L'Office fédéral des transports réagit aussi positivement à ce développement: «Nous saluerons tout accord à l'amiable entre les BLS et les CFF», a déclaré la porte-parole de l'OFT, Olivia Ebinger.

Deux lignes régionales concernées

En juillet 2018, les CFF avaient déposé un recours auprès du Tribunal administratif fédéral contre la décision de l'OFT d'attribuer deux lignes longue distance à l'entreprise BLS. Il s'agissait des concessions pour les lignes Bienne-Berne et Berne-Berthoud-Olten (BE).

Cette fragmentation allait forcément entraîner une hausse des prix et une baisse de la qualité de l'offre, estimaient les CFF. Le syndicat du personnel des transports publics (SEV) craignait lui une concurrence débridée mettant en danger tout le système. Quant au surveillant des prix, il recommandait de ne pas casser le monopole des CFF pour le trafic grandes lignes.

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