Matériel ferroviaire Revenus et commandes en hausse pour Stadler

ATS

3.9.2019 - 07:56

Entre janvier et juin, les entrées de commandes ont atteint 2,31 milliards (+178%), à comparer aux 831 millions enregistrés au premier semestre 2018. Au terme de la période sous revue, le carnet de commandes de Stadler Rail s'élevait à pas moins de 14,38 milliards (+9%) (archives).
Entre janvier et juin, les entrées de commandes ont atteint 2,31 milliards (+178%), à comparer aux 831 millions enregistrés au premier semestre 2018. Au terme de la période sous revue, le carnet de commandes de Stadler Rail s'élevait à pas moins de 14,38 milliards (+9%) (archives).
Source: KEYSTONE/WALTER BIERI

Stadler Rail affiche des niveaux de croissance flatteurs au premier semestre, que ce soit en termes d'entrées de commandes et ou de recettes. Les chiffres du fabricant thurgovien de matériel ferroviaire déçoivent cependant les attentes, placées très haut.

Le chiffre d'affaires s'est inscrit à 1,12 milliard de francs, ce qui représente une hausse de 40% sur un an, indique mardi le groupe établi à Bussnang et qui a fait son entrée à la Bourse suisse le 12 avril dernier.

Entre janvier et juin, les entrées de commandes ont atteint 2,31 milliards (+178%), à comparer aux 831 millions enregistrés au premier semestre 2018. Au terme de la période sous revue, le carnet de commandes s'élevait à 14,38 milliards (+9%).

Le résultat opérationnel avant intérêts et impôts (Ebit) a gonflé d'un tiers à 46,9 millions de francs. Le bénéfice net s'est envolé de 263% à 27,5 millions, précise Stadler.

Moins bien qu'attendu

Le chiffre d'affaires manque totalement les prévisions des analystes interrogés par AWP, qui plaçaient cet indicateur entre 1,35 et 1,40 milliard de francs. L'Ebit s'inscrit dans le bas de la fourchette d'un consensus fixé à 53,2 millions.

Pour 2019, Stadler Rail confirme son objectif de chiffre d'affaires annuel de 3,5 milliards de francs. La marge Ebit est attendue à 7%.

Dans son communiqué, l'entreprise de Suisse orientale déplore un contexte économique toujours difficile. La force du franc continue de provoquer des «distorsions» qui vont perdurer au second semestre.

Les affaires libellées en euros, en livre sterling, ainsi qu'en couronnes suédoise et norvégienne sont particulièrement concernées par le phénomène.

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