Roche revendique un succès dans ses études cliniques liées au coronavirus. Son anti-inflammatoire Actemra/Roactemra (tocilizumab) réduit la probabilité de recourir à l'assistance respiratoire chez les patients hospitalisés atteints de cette pneumonie virale.
Actemra/Roactemra a atteint son critère primaire d'évaluation dans le cadre de l'étude Empacta, dont les résultats seront transmis à l'Autorité sanitaire américaine (FDA), précise le communiqué.
Les risques d'un recours à un respirateur ou de décès seraient réduits de 44% pour les patients traités avec l'anti-inflammatoire de Roche, par rapport aux personnes ayant reçu un placebo et les soins de base.
En revanche, il n'y a pas de différence statistique de mortalité entre les patients ayant reçu Actemra/Roactemra ou un placebo, selon Roche.
L'étude Empacta a été menée aux Etats-Unis, en Afrique du Sud, au Kenya, au Brésil, au Mexique et au Pérou. Le géant pharmaceutique précise que les participants provenaient d'ethnies généralement sous-représentées dans ce type de recherches, comme les populations hispaniques, amérindiennes ou noires.
Ces résultats mettent du baume au coeur du laboratoire bâlois, qui avait essuyé fin juillet un échec en études cliniques avancées avec Actemra/Roactemra. Ce produit n'avait pas permis d'amélioration clinique de l'état de patients hospitalisés pour une forme sévère de pneumonie associée au Covid-19.