TransportRoyal Mail en déficit au 1er semestre, mais les colis progressent
afp
19.11.2020 - 10:41
Royal Mail en déficit au 1er semestre
Le groupe postal britannique Royal Mail a essuyé une perte au premier semestre mais ses recettes provenant des livraisons de colis, dopées par les confinement et la pandémie, progressent et dépassent désormais celles du courrier.
Lors des six mois achevés fin septembre, Royal Mail a essuyé une perte opérationnelle de 20 millions de livres (24 millions de francs) contre un bénéfice de 61 millions un an plus tôt.
Mais le groupe a enregistré une hausse de 10% de son chiffre d'affaires au premier semestre à 5,67 milliards de livres (6,84 milliards de francs) et s'attend pour l'année entière à des ventes en hausse de 380 à 580 millions de livres sur un an, ce qui pourrait lui permettre d'équilibrer ses comptes s'il se rapproche du haut de cette fourchette.
«Pour la première fois, les recettes de colis chez Royal Mail sont plus élevées que celles des lettres et représentent 60% du total de nos revenus, contre 47% un an auparavant», remarque le directeur exécutif intérimaire Keith Williams.
«Bien que nous ayons eu une performance exceptionnelle en termes de recettes avec une vraie croissance pour la première fois depuis notre privatisation», une charge de restructuration de 147 millions de livres a largement plombé les comptes du semestre, poursuit le patron du groupe.
En outre, la réduction du volume de lettres s'est traduite par une perte de 180 millions de livres «dans l'activité courrier réglementée» au premier semestre, ce qui confirme le besoin d'une réforme du service courrier universel, insiste M. Williams.
Pour stimuler l'activité de colis, Royal Mail avait indiqué le mois dernier qu'il comptait proposer de venir collecter sur le pas de la porte les colis à expédier, afin d'éviter aux Britanniques de se rendre au bureau de poste.
Royal Mail pourra également collecter des retours de colis déjà payés pour 60 pence.
Royal Mail cherche à s'adapter au changement d'habitude des consommateurs, qui envoient ou reçoivent toujours plus de colis depuis le début de la crise sanitaire.
Cette pandémie a mis sous pression le modèle du groupe postal qui fait face à une perte de vitesse spectaculaire de son activité dans le courrier et à un retard dans les investissements pour la livraison de colis.
Face aux conséquences de la pandémie, le groupe avait décidé en juin de supprimer 2.000 emplois, surtout des postes d'encadrement, dans le cadre d'un plan d'économies sur deux ans.
Royal Mail réfléchit même à l'avenir de son obligation de service universel (USO), qui le contraint à livrer le courrier dans tous le pays six jours par semaine.
Les syndicats craignent que cela ne se fasse au prix d'une lourde casse sociale pour ce groupe, né il y a plus de 500 ans et privatisé en 2013.
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