Royaume-Uni Nouvelle légère baisse du chômage à 3,5% à fin août

afp

11.10.2022 - 10:48

Face à une inflation à près de 10% en août, les salaires réels, c'est-à-dire ajustés après les hausses de prix, ont reculé de 2,9%, hors bonus. (Archives)
Face à une inflation à près de 10% en août, les salaires réels, c'est-à-dire ajustés après les hausses de prix, ont reculé de 2,9%, hors bonus. (Archives)
ATS

Le chômage a connu une nouvelle baisse au Royaume-Uni à 3,5% pour les trois mois achevés fin août, après 3,6% annoncés un mois plus tôt, et reste à son plus bas niveau en près de 50 ans a annoncé mardi l'Office national des statistiques (ONS).

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La baisse du taux de chômage traduit cependant la hausse du nombre de Britanniques sortis du marché du travail depuis la pandémie de Covid, un phénomène qui ne s'est pas résorbé Outre-Manche, contrairement à l'UE ou aux Etats-Unis, selon l'ONS.

Le nombre de personnes ne travaillant pas en raison de maladies de longue durées atteint notamment un niveau record, selon l'ONS, alors que les listes d'attente à rallonge dans le système de santé public, le NHS, sous-financé depuis des années, sont régulièrement pointées du doigt.

Face à une inflation à près de 10% en août, les salaires réels, c'est-à-dire ajustés après les hausses de prix, ont reculé de 2,9%, hors bonus, sur la période.

Le nombre d'emplois non pourvus, qui est depuis des mois à des niveaux records dans le pays, traduisant les grosses difficultés de recrutement, a légèrement baissé, à 1,2 million.

«Les pays du monde entier sont confrontés à des défis économiques, mais les statistiques d'aujourd'hui nous rappellent que les fondamentaux de l'économie britannique restent résilients», a fait valoir le Chancelier de l'Echiquier britannique Kwasi Kwarteng dans un communiqué.

«Bien qu'il y ait des signes timides indiquant que le marché du travail» se détend après les conditions difficiles observées ces derniers mois, «le manque de main-d'oeuvre fait qu'il reste exceptionnellement tendu», prévient toutefois Ruth Gregory, analyste chez Capital Economics.