Informatique Schneider Electric va prendre le contrôle total d'Aveva

afp

21.9.2022 - 13:36

Le groupe français Schneider Electric a annoncé mercredi qu'il allait racheter l'intégralité de l'éditeur britannique de logiciels Aveva, dont il détient déjà 60% depuis 2017, conformément à ce qu'il avait indiqué fin août, dans un communiqué.

Le béhémoth français des équipements électriques détenait déjà une majorité du capital de l'éditeur de logiciels birtannique. (archive)
Le béhémoth français des équipements électriques détenait déjà une majorité du capital de l'éditeur de logiciels birtannique. (archive)
ATS

Keystone-SDA, afp

Le géant français des équipements électriques et automatismes industriels «confirme avoir présenté une offre ferme d'achat pour les actions Aveva», mettant en avant «une proposition unique de combiner les données énergétiques, des processus industriels et les logiciels au service des clients de Schneider Electric et Aveva».

Le prix de l'offre a été fixé à 3100 pence par action en numéraire. L'acquisition «valorise l'ensemble du capital social, émis et à émettre d'Aveva à environ 9,482 milliards de livres sterling, sur une base entièrement diluée, ce qui équivaut à une valeur d'entreprise de 10,154 milliards de livres sterling"(11,617 milliards d'euros), détaille le communiqué.

«L'acquisition créera de la valeur pour nos clients en réunissant les données relatives à l'énergie et aux processus industriels, et en créant un +hub+ inégalé de données d'entreprise, complété d'une gamme de logiciels industriels spécialisés», souligne Schneider Electric.

«Nos clients bénéficieront ainsi d'une vision globale de la numérisation de leurs opérations, d'améliorations significatives en matière de réduction de la consommation d'énergie, de la production de carbone et de la consommation de ressources, accélérant ainsi la réalisation de leurs objectifs en matière d'efficacité et de développement durable», ajoute-t-il.

Schneider Electric souhaite qu'Aveva demeure une entité juridique distincte, «dotée de son propre conseil d'administration, y compris des administrateurs non exécutifs indépendants».