Imprimerie Schumacher met la clé sous la porte après la défection d'un client

buc

16.1.2024 - 14:38

Le relieur Schumacher demande sa mise en faillite en raison «des difficultés financières et des défis économiques insurmontables», laissant une quarantaine d'employés sur le carreau, trois ans après son sauvetage par des investisseurs ayant injecté des capitaux frais.

La faillite de l'entreprise fondée en 1840 se traduira par la suppression de 35 équivalents temps plein. Schumacher employait encore près de 300 personnes il y a une quizaine d'années. (Archives)
La faillite de l'entreprise fondée en 1840 se traduira par la suppression de 35 équivalents temps plein. Schumacher employait encore près de 300 personnes il y a une quizaine d'années. (Archives)
ATS

Keystone-SDA, buc

Suite à la perte de son plus grand client indirect l'automne dernier, l'entreprise singinoise a vu son chiffre d'affaires – déjà mis à mal depuis des années par la numérisation et la concurrence féroce dans la branche – plonger de près d'un quart, a confié mardi dans les colonnes de La Liberté Gilles Gautier, président du conseil d'administration depuis janvier 2021.

Sans dévoiler l'identité du client en question, le responsable a indiqué que «pour des raisons écologiques, (ce dernier) envisage son avenir sans papier», rappelant que l'essentiel du carnet de commandes de Schumacher est à mettre au crédit d'entreprises actives dans l'horlogerie et l'électroménager.

La faillite de l'entreprise fondée en 1840 se traduira par la suppression de 35 équivalents temps plein (ETP), sans plan social faute de moyens financiers suffisants, au grand dam de son président. Installée à Schmitten (FR) depuis 1969, l'entreprise employait encore près de 300 personnes il y a une quinzaine d'années, rappelle le quotidien fribourgeois.