Construction Sika accélère fortement en début d'année

al

12.4.2022 - 06:50

Le chimiste de la construction Sika a vu ses ventes décoller sur les trois premiers mois de l'année, faisant fi de l'inflation et des difficultés d'approvisionnement. Les perspectives pour 2022 et au-delà ont été confirmées.

Le chimiste de la construction et producteur de colle affiche un chiffre d'affaires étoffé d'un cinquième sur un an. (archive)
Le chimiste de la construction et producteur de colle affiche un chiffre d'affaires étoffé d'un cinquième sur un an. (archive)
ATS

Keystone-SDA, al

Au premier trimestre, le chiffre d'affaires a progressé de 20% sur un an à 2,4 milliards de francs, dépassant la moyenne des prévisions établie par les analystes interrogés par AWP. Hors effets de changes, la progression a même atteint 21,9%.

La croissance a été au rendez-vous dans toutes les régions, a précisé la multinationale zougoise mardi dans un communiqué. Les ventes ont ainsi décollé de 36,2% aux Amériques, de 18,6% en Asie-Pacifique et de 18,1% en Europe, Moyen-Orient et Afrique.

Sur les trois premiers mois de 2022, le groupe a été confronté à la hausse du prix des matières premières, a révélé le directeur général Thomas Hasler, cité dans un communiqué. «En plus d'une solide croissance des volumes, nous avons été en mesure de mettre en place des ajustements de prix cohérents», a ajouté le patron.

L'acquisition de l'allemand MBCC, annoncé en novembre dernier pour une valeur d'entreprise de 5,5 milliards de francs, devrait toujours être finalisée en seconde partie d'année.

La direction a également confirmé ses objectifs de croissance pour 2022, avec une hausse des recettes en devises locales nettement supérieure à 10% et qui devraient atteindre pour la première fois la barre des 10 milliards. Le bénéfice d'exploitation (Ebit) devrait augmenter de manière «plus que proportionnelle», a ajouté la société sans plus de précision.

Le groupe a par ailleurs confirmé ses objectifs à l'horizon 2023, visant une croissance annuelle des ventes de 6% à 8% en monnaies locales et une marge opérationnelle (Ebit) entre 15% et 18%.

Les programmes d'efficience lancés dans les domaines des opérations, de la logistique, de l'approvisionnement et de la production doivent déboucher sur une réduction annuelle des charges opérationnelles équivalente à 0,5% du chiffre d'affaires.