Matériel roulant Stadler veut occuper ses capacités à Berlin

ATS

24.5.2019 - 17:02

La commandes contestée portant sur 1500 voitures pour le métro de la capitale allemande permettrait à Stadler d'utiliser pleinement les capacités de production de son site berlinois, selon Peter Spühler. (archive)
La commandes contestée portant sur 1500 voitures pour le métro de la capitale allemande permettrait à Stadler d'utiliser pleinement les capacités de production de son site berlinois, selon Peter Spühler. (archive)
Source: KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER

Stadler Rail, coté à la Bourse suisse depuis mi-avril, n'a pas raté ses débuts sur SIX: l'action a gagné près d'un cinquième par rapport à son prix d'émission.

Le patron du groupe thurgovien, Peter Spuhler, vise désormais de nouvelles étapes, comme il l'a dit vendredi à AWP en marge du Swiss Economic Forum (SEF) à Interlaken.

Récemment, Stadler Rail s'est signalé positivement à l'attention des investisseurs avec des annonces de commandes en Allemagne. La semaine dernière, l'entreprise a décroché une grosse commande pour la livraison de 1500 voitures pour le métro de Berlin. Malheureusement, la concurrence a recouru contre cette attribution.

«Je ne peux rien dire de plus que ce que la presse berlinoise a écrit», a commenté M. Spuhler. Mais, si cette commande se confirme, ce serait la plus grosse de l'histoire de l'entreprise et serait «idéale pour le taux d'occupation des capacités de l'usine de Berlin», selon le patron. Ce dernier a ajouté que 54 véhicules ont déjà été livrés au métro de la capitale allemande.

M. Spuhler est satisfait de l'entrée en Bourse de son entreprise. Cette opération a jeté les bases de la croissance future de l'entreprise, a-t-il affirmé. Il a ajouté que les exigences liées à la cotation constituent un gage de garantie pour les clients sur les marchés des Etats-Unis ou de Grande-Bretagne.

Les nouveaux produits du groupe ouvrent de bonnes perspectives de gains de parts de marché en Europe, selon M. Spuhler. Le groupe progresse aussi avec la nouvelle usine aux Etats-Unis. En revanche, l'Asie est un marché difficile, tant que l'entreprise n'y a pas une base. On a essayé quelques fois de prendre pied en Asie, mais on s'en est tiré avec un oeil au beurre noir, a admis M. Spuhler, qui a relevé que l'Asie ne constitue pas un thème pour le moment.

(le texte complet de l'interview est disponible sur le fil Premium allemand)

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