CaféStarbucks: le patron emblématique partira fin mars 2023
afp
7.6.2022 - 06:44
Le patron historique de Starbucks, Howard Schultz, quittera finalement la direction de la chaîne de cafés fin mars 2023, plutôt qu'à l'automne, comme annoncé initialement, a indiqué lundi la société dans un communiqué.
Keystone-SDA, afp
07.06.2022, 06:44
ATS
Revenu en avril aux commandes du groupe à titre temporaire, quatre ans après son départ, en 2018, Howard Schultz avait indiqué, lors de la présentation des résultats trimestriels, début mai qu'il prévoyait de se retirer une nouvelle fois, au quatrième trimestre.
Le conseil d'administration s'est finalement entendu avec le sexagénaire pour qu'il assure la direction générale jusque fin mars 2023.
«Ce calendrier offre au groupe la trajectoire idéale pour une transition fluide et la continuité de direction lors des fêtes de fin d'année 2022, à mesure que se poursuit la transformation de notre activité», a indiqué Starbucks.
A l'issue du passage de témoin, Howard Schultz conservera un siège au conseil d'administration.
Dans un entretien au Wall Street Journal, celui qui a fait d'une petite chaîne locale une enseigne mondiale a indiqué que son successeur ne viendrait pas des rangs de Starbucks.
«Nous avons besoin d'une expérience et d'une expertise dans beaucoup de domaines que nous n'avons pas aujourd'hui», a déclaré le dirigeant. «Il faut un type de leader différent.»
Depuis son retour à la tête de l'entreprise de Seattle (Washington), Howard Schultz a entrepris une réforme stratégique de fond, qui doit faire évoluer le service dans ses établissements et développer les points de vente «drive-in» où les clients sont servis dans leurs véhicules.
Le groupe est actuellement traversé par un mouvement de syndicalisation, qui a vu plus de 100 cafés voter en faveur de la constitution d'un syndicat, depuis fin 2021.
Howard Schultz n'a jamais fait mystère de son opposition à ce mouvement. Lors de la présentation des derniers résultats, il a prévenu ceux qui voudraient se syndiquer qu'ils pourraient ne pas bénéficier des mêmes améliorations de leurs conditions que leurs collègues non syndiqués.