Sergio Ermotti s’exprime Suppressions d'emplois à l'UBS «pas faciles mais nécessaires»

fb, ats

23.5.2024 - 15:58

Les suppressions d'emplois ne sont pas faciles, mais nécessaires pour assurer un «futur positif» de l'UBS, a déclaré jeudi son directeur Sergio Ermotti. Après l'intégration complète du Credit Suisse, environ 3000 postes de travail devront être supprimés d'ici à 2026.

Interrogé au Swiss Media Forum sur les critiques à l'égard des hauts salaires des banquiers, notamment le sien, Sergio Ermotti a assuré les comprendre. Celles émises par les politiques font aussi partie du "show", a-t-il noté.
Interrogé au Swiss Media Forum sur les critiques à l'égard des hauts salaires des banquiers, notamment le sien, Sergio Ermotti a assuré les comprendre. Celles émises par les politiques font aussi partie du "show", a-t-il noté.
ATS

23.5.2024 - 15:58

Les décisions seront prises sur la base de la «méritocratie» et pas en fonction de la banque d'origine, a assuré le Tessinois, interrogé dans le cadre du Swiss Media Forum à Lucerne.

Sergio Ermotti a estimé que les règles 'too big to fail' (en référence à une banque «trop grande pour faire faillite") n'étaient pas forcément toujours bien comprises par les médias.

«Bien sûr, l'UBS actuelle est elle aussi 'too big to fail'», a reconnu le patron de la désormais seule grande banque de Suisse. Elle a certes besoin d'une réglementation spéciale en raison de sa taille, mais cela ne signifie pas automatiquement que «le contribuable perdrait de l'argent» en cas de sauvetage, a assuré Sergio Ermotti.

«Partie du show»

L'UBS dispose de 200 milliards de francs de capitaux et liquidités. Ces derniers ne sont cependant pas suffisants pour assurer la stabilité d'une banque, a reconnu le directeur général.

Il a affirmé que la banque soutenait 90% des nouvelles mesures de régulation proposées récemment par le Conseil fédéral. Aucun acteur ne doit cependant avoir trop de pouvoir en la matière, a-t-il mis en garde.

Interrogé sur les critiques à l'égard des hauts salaires des banquiers, notamment le sien, Sergio Ermotti a assuré les comprendre. Celles émises par les politiques font aussi partie du «show», a-t-il noté.

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