Alimentation Thiriet propose 150 postes aux ex-salariés de Place du Marché

ATS

19.1.2023 - 13:27

Des employés de Place du marché avaient manifesté à Lyon lors de l'annonce de la liquidation de l'entreprise.
Des employés de Place du marché avaient manifesté à Lyon lors de l'annonce de la liquidation de l'entreprise.
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Le spécialiste des surgelés Thiriet, basé dans les Vosges, propose d'embaucher 150 anciens salariés de la société de livraison de produits alimentaires Place du Marché (ex-Toupargel). La récente liquidation judiciaire de cette dernière entreprise a laissé 1900 employés sur le carreau.

Thiriet, basé à Eloyes dans les Vosges, a lancé «un plan de recrutement prioritaire» pour les anciens salariés de Place du Marché qui pourront bénéficier «d'un processus de recrutement spécifique et accéléré», a indiqué jeudi la société dans un communiqué. Cent cinquante postes sont disponibles dans les différents sites de la société, sous divers contrats, selon Thiriet, qui dispose d'un réseau de 180 magasins et 90 centres de livraison dans toute la France.

La société, qui a réalisé 800 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2022 (+22% par rapport à 2019), propose également un «maintien du service de livraison à domicile partout en France» pour les anciens clients de Place du Marché. Ceux-ci bénéficieront «d'un accueil personnalisé».

«Apporter notre soutien aux collaborateurs et clients afin de contribuer, à notre manière et en fonction de nos possibilités, au maintien d'un équilibre économique dans les zones impactées par la fermeture de Place du Marché nous tient particulièrement à coeur dans le contexte actuel», indique Christiane Bertoncini, Directrice générale de Thiriet, citée dans le communiqué.

Un des plus importants plans sociaux

Le tribunal de commerce de Lyon a placé vendredi en liquidation judiciaire Place du Marché (1600 salariés) et ses deux sociétés soeurs, Eismann et Touparlog (300 salariés à elles deux).

Cette liquidation va entraîner l'un des plus importants plans sociaux de ces derniers mois, après celui ayant touché l'enseigne textile Camaïeu en septembre (2100 salariés) et la suppression de 1200 emplois (sur 2300) annoncée fin décembre chez Scopelec, groupe spécialisé dans les technologies de communication.