Hydrocarbures Total: le bénéfice net s'évapore

ATS

5.5.2020 - 09:22

Le bénéfice de Total s'est effondré au premier trimestre avec la chute des cours du brut, obligeant le géant français des hydrocarbures à renforcer son plan d'économies et à produire moins que prévu cette année (archives).
Le bénéfice de Total s'est effondré au premier trimestre avec la chute des cours du brut, obligeant le géant français des hydrocarbures à renforcer son plan d'économies et à produire moins que prévu cette année (archives).
Source: KEYSTONE/EPA/Robert Perry

Le bénéfice de Total s'est effondré au premier trimestre avec la chute des cours du brut, obligeant le géant français des hydrocarbures à renforcer son plan d'économies et à produire moins que prévu cette année.

Son bénéfice net a baissé de 99% au premier trimestre à 34 millions de dollars (33 millions de francs), contre 3,1 milliards un an plus tôt, a indiqué le groupe mardi.

«Le groupe fait face à des circonstances tout à fait exceptionnelles: la crise sanitaire du Covid-19 qui affecte l'économie mondiale et crée des incertitudes majeures et la crise des marchés pétroliers avec un prix du pétrole en très forte chute depuis mars», a souligné le PDG, Patrick Pouyanné.

Le prix moyen du baril de Brent de la mer du nord était ainsi de 50,1 dollar au premier trimestre cette année, contre 63,1 un an plus tôt. Les cours se sont encore plus effondrés depuis: le baril vaut moins de 30 dollars actuellement.

Nouvelles économies

Face à cette crise, le géant français des hydrocarbures annonce de nouveaux objectifs d'économies (avec au moins 1 milliard de dollars sur les coûts opératoires) et de réduction de ses investissements (inférieurs à 14 milliards de dollars en 2020 contre 18 prévus initialement).

Le groupe anticipe désormais une production entre 2,95 et 3 millions de barils équivalent pétrole par jour (Mbep/j) cette année, soit une réduction d'au moins 5% par rapport aux prévisions initiales.

Pressé de faire plus pour le climat, Total a par ailleurs annoncé un nouvel objectif de «neutralité carbone à horizon 2050», suivant ainsi l'exemple de concurrents comme BP et Shell.

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