L'EPFL a testé vendredi, avec l'aide de soldats, son application de traçage du Covid-19.
Les militaires ont été mis dans différentes configurations, comme par exemple s'ils se trouvaient au restaurant.
L'appli, développée en collaboration avec l'EPFZ, doit permettre de signaler à un utilisateur s'il a été en contact avec une personne positive au Covid-19.
Le téléchargement de l'application se fait de manière volontaire.
Traçage du Covid-19: l'EPFL teste son appli
L'EPFL a testé vendredi, avec l'aide de soldats, son application de traçage du Covid-19.
Les militaires ont été mis dans différentes configurations, comme par exemple s'ils se trouvaient au restaurant.
L'appli, développée en collaboration avec l'EPFZ, doit permettre de signaler à un utilisateur s'il a été en contact avec une personne positive au Covid-19.
Le téléchargement de l'application se fait de manière volontaire.
L'EPFL poursuit ses tests de l'application suisse qui devra retracer les chaînes d'infections au Covid-19. Des soldats sont mis à contribution pour ces essais.
DP3T, pour «Decentralized Privacy-Preserving Proximity Tracing», est un projet d'un collectif international auquel ont participé des chercheurs de l'EPFL et de l'EPFZ. Des tests ont eu lieu la semaine dernière, et à nouveau vendredi dans un hall de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. Une dizaine de militaires y ont participé.
Ces soldats, testés négatifs au Covid-19 et munis d'un masque, ont été placés dans différentes configurations, comme au restaurant ou dans un train. Ils avaient sur eux un smartphone avec l'application en test.
«L'objectif est de valider les algorithmes qui nous permettent de calculer la distance entre les personnes», explique Alfredo Sanchez, chef de projet d'intégration DP3T, interrogé par Keystone-ATS.
Cette application vise à déterminer la distance et le temps d'exposition entre des personnes. Si l'une d'elles est déclarée positive au Covid-19, ses contacts reçoivent une notification. «L'installation de l'application se fait de manière volontaire», précise M. Sanchez.
Protection des données
Ce point est en effet essentiel, a affirmé en début de semaine Adrian Lobsiger, le préposé fédéral à la protection des données et à l'information. Toute contrainte juridique ou sociale doit être évitée, a-t-il insisté.
La solution helvétique développée par l'EPFL et l'EPFZ a reçu le soutien de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Une mise en service est prévue dès le 11 mai. Avant cela, d'autres tests doivent encore être menés. Une centaine de militaires seront ainsi réquisitionnés la semaine prochaine dans une caserne pour de nouveaux essais.
Pour mémoire, l'EPFL et l'EPFZ se sont récemment distancés d'un autre projet de traçage des smartphones, le Pan-European Privacy-Preserving Proximity Tracing (PEPP-PT). Les deux hautes écoles ont estimé qu'il ne respectait pas assez la vie privée. Le système DP3T a l'avantage d'être décentralisé, ce qui offre moins de possibilités de profilage ou de hacking.
Retour à la page d'accueil