FranceUn «emballement» à la pompe avant la baisse des ristournes
ATS
15.11.2022 - 14:37
Les stations-service en rupture de carburant étaient, lundi, bien plus nombreuses qu'à la fin octobre, surtout en Auvergne-Rhône-Alpes et en Ile-de-France, deux jours avant la diminution des remises de l'Etat et de TotalEnergies, qui devrait vite calmer la demande à la pompe, selon des données officielles analysées par l'AFP.
15.11.2022, 14:37
15.11.2022, 15:15
ATS
En France, près de 19% des stations-service étaient à court d'au moins un carburant, essence ou gazole, sur un échantillon de 9900 stations qui en servaient le 20 septembre dernier avant une longue grève dans les raffineries françaises.
«Cet emballement est uniquement dû à la fin des remises, avec des automobilistes qui se sont pressés à la pompe, mais aussi au week-end de trois jours, avec un jour d'approvisionnement en moins la semaine dernière», explique à l'AFP Francis Pousse, président des stations-service et énergies nouvelles de Mobilians, syndicat professionnel qui représente 5800 stations traditionnelles (hors grande distribution).
Dans quatre départements (Ain, Territoire de Belfort, Yvelines, Paris), plus de 40% des stations manquaient soit d'essence, soit de gazole, avec de fortes disparités régionales.
Et en Auvergne-Rhône-Alpes, 35,8% des stations du Puy-de-Dôme manquaient d'au moins un type de carburant, et 35% dans le Rhône où la raffinerie de Feyzin (TotalEnergies), dernière en grève, n'a suspendu le mouvement que le 8 novembre.
Mercredi, la remise de 30 centimes d'euro par litre de carburant financée par l'Etat depuis le 1er septembre baissera à 10 centimes, et celle de TotalEnergies passera de 20 à 10 centimes. Les deux remises de 10 centimes dureront jusqu'au 31 décembre.