Vivendi La vente d'Editis à Daniel Kretinsky prend forme

afp

24.4.2023 - 09:16

Le géant français Vivendi a obtenu une promesse d'achat de Daniel Kretinsky pour sa filiale Editis et enregistré au 1er trimestre un chiffre d'affaires en hausse de 3,3%, à 2,29 milliards d'euros (presque autant en francs), grâce à la performance de Canal+ et Havas.

La décision de Bruxelles concernant le rapprochement entre Vivendi et Lagardère est attendue d'ici au 14 juin.(KEYSTONE/Gaetan Bally)
La décision de Bruxelles concernant le rapprochement entre Vivendi et Lagardère est attendue d'ici au 14 juin.(KEYSTONE/Gaetan Bally)
ATS

Keystone-SDA, afp

Vincent Bolloré, actionnaire de contrôle de Vivendi, s'était résolu en mars à céder 100% du groupe d'édition au milliardaire Daniel Kretinsky pour pouvoir s'emparer de son rival français Hachette, filiale de Lagardère, bien plus forte à l'international qu'Editis.

Vivendi a conclu dimanche (bien dimanche) une promesse d'achat avec le groupe de l'homme d'affaires tchèque, également propriétaire de plusieurs médias français et actionnaire de la Fnac, mais l'opération reste soumise à l'obtention d'autorisations réglementaires.

La décision de Bruxelles concernant le rapprochement entre Vivendi et Lagardère est attendue d'ici au 14 juin.

Au premier trimestre, le chiffre d'affaires d'Editis, qui avait largement profité de l'élan pour la littérature au moment de la crise sanitaire, a reculé de 6,3%, à 150 millions d'euros, «en raison d'un programme de parutions moins soutenu», selon Vivendi.

Les autres activités sont toutes en progression sur la période, à commencer par Groupe Canal+ qui a généré 1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires (+2,2%), grâce à une hausse des abonnements en France et à l'international.

Sa filiale de production StudioCanal voit ses recettes progresser de plus de 13%.

Le groupe de communication Havas a poursuivi son rebond post-crise sanitaire avec des recettes en hausse de 3,5%, à 611 millions d'euros.

Enfin, le chiffre d'affaires de Gameloft (jeux vidéo) progresse de 14,8%, à 71 millions d'euros, porté par sa nouvelle stratégie vers les jeux PC et consoles, tandis que les ventes des magazines Prisma Media restent stables à 73 millions d'euros, selon le communiqué.