Automobile Volvo cesse d'assembler en Iran

ATS

24.9.2018 - 15:28

Le départ de Volvo est un coup dur pour l'industrie automobile iranienne (archives).
Le départ de Volvo est un coup dur pour l'industrie automobile iranienne (archives).
Source: KEYSTONE/EPA/FOCKE STRANGMANN

AB Volvo a cessé d'assembler ses camions en Iran en raison des nouvelles sanctions américaines qui perturbent le système financier du pays et l'empêchent d'être rémunéré, a déclaré lundi un porte-parole du constructeur suédois de poids lourds.

Donald Trump a décidé en mai dernier de sortir les Etats-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015 et, le 6 août 2018, il a rétabli des sanctions contre l'Iran, amenant bon nombre d'entreprises à revoir leurs investissements dans le pays.

Le porte-parole de Volvo, Fredrik Ivarsson, a déclaré que le groupe suédois ne pouvait plus être rémunéré pour les pièces expédiées et avait donc décidé de ne plus opérer en Iran, un nouveau coup dur pour l'industrie automobile iranienne, qui à la différence des secteurs de l'énergie et des banques, était parvenue à signer des contrats avec de grandes entreprises européennes.

"Avec toutes ces sanctions et tout ce que les Etats-Unis ont mis en place (...) le système bancaire ne fonctionne pas en Iran. Nous ne pouvons pas être payés", a-t-il déclaré à Reuters.

Avant le rétablissement des sanctions américaines, Volvo avait dit vouloir faire de l'Iran son principal point d'exportation vers le Golfe et l'Afrique du Nord.

Outotec, le spécialiste finlandais des technologies minières, a également annoncé lundi son intention de se retirer d'Iran et d'achever sa dernière livraison d'ici le 4 novembre.

"Nous voulons être en règle vis-à-vis de toutes les sanctions actuelles. Nos projets en Iran sont déjà dans leur phase finale", a déclaré à Reuters une porte-parole de la société, Eila Paatela.

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