France voisineZones proches de la Suisse intéressantes pour les jeunes salariés
ATS
23.11.2021 - 16:04
Habiter près des métropoles-technopoles ou dans les zones touristiques ou frontalières avantagent les jeunes en début de carrière, notamment sur le plan salarial, selon une étude du Centre de recherche sur les qualifications (Cereq). Les départements proches de la Suisse sont donnés en exemple.
23.11.2021, 16:04
23.11.2021, 19:31
ATS
Le Cereq s'est penché dans cette étude parue lundi sur les parcours d'insertion pendant sept ans de jeunes, diplômés ou non, sortis en 2010 du système scolaire.
Premier enseignement en forme de confirmation: «quels que soient les diplômes et la mobilité, les rémunérations des jeunes actifs sont favorisées dans des zones d'emploi qui se démarquent par le dynamisme de leur démographie et de leur marché du travail».
D'Annecy à Colmar
Plus précisément, «déménager vers des métropoles-technopoles ou des zones touristiques stimule la progression salariale des jeunes», relève l'étude qui cite les zones métropolitaines de Cergy et Annecy ou des «clusters industriels à fort taux d'emploi productif» (Ancenis en Loire-Atlantique, Les Herbiers en Vendée).
A noter également que les métropoles-technopoles spécialisées dans la recherche et les industries de haute technologie, comme Toulouse, sont favorables à «tous les jeunes mobiles, quel que soit leur niveau de diplôme».
L'arrivée dans certains territoires est bénéfique pour les salaires des sortants du secondaire comme dans la vallée de l'Arve (industrie du décolletage), Briançon et Ajaccio (tourisme). Des zones présentant un «profil touristique et viticole» (Mâcon, Colmar, Epernay) «offrent des opportunités salariales à des jeunes peu diplômés», observe le Cereq.
Résidence en France, travail en Suisse
Les jeunes actifs connaissent «des progressions salariales favorables» dans les zones frontalières qui offrent un «accès rapide à de plus grands 'gisements' d'emplois».
Ainsi, Pontarlier et Morteau dans le Doubs ou Le Chablais en Haute-Savoie sont «à la fois zones d'emploi industriel et tertiaire sur place et zones de résidence de salariés travaillant en Suisse».
Enfin, avec la pandémie de Covid-19, «l'importance donnée à la qualité de vie sur un territoire pourrait s'accentuer chez les jeunes actifs». La crise sanitaire avec le confinement et le développement accéléré du télétravail ont ainsi «permis d'expérimenter de nouvelles formes d'organisation».