Arnaqueur arrêté 290'000 francs envolés avec des escroqueries de type «Marabout»! 

La police cantonale fribourgeoise rend publique l'arrestation de l'auteur présumé de multiples arnaques de type «Marabout». L'individu âgé de 30 ans a lésé 13 personnes, avec un préjudice cumulé se montant à quelques 290'000 francs.

Le Ministère public du canton de Fribourg a ouvert une instruction pénale, a indiqué mardi la police cantonale. L'arrestation est le fruit de l'ouverture de plusieurs enquêtes depuis l'automne 2019 pour des arnaques de type «Marabout», commises non seulement dans le canton de Fribourg mais aussi dans plusieurs autres cantons.

Le 24 novembre dernier, les enquêteurs en charge des investigations et des inspecteurs de la police cantonale genevoise ont interpelé l'auteur présumé, lors d’un rendez-vous avec l’une de ses victimes. L'individu en question, à l'origine du cas rapporté par la police cantonale fribourgeoise, est toujours sous les verrous.

Mise en confiance

Les investigations ont révélé que les victimes contactaient un marabout pour résoudre un problème d’ordre familial, financier, professionnel ou sentimental. Afin de les mettre en confiance, l’arnaqueur leur proposait un premier rendez-vous au cours duquel il leur expliquait pouvoir résoudre leur problème.

Lors du premier entretien, il exigeait un premier montant qui correspond au prix de la consultation, précise le communiqué. Par la suite, il manipulait les victimes en leur racontant diverses histoires dans l’unique but de leur soutirer des sommes importantes d’argent.

Vulnérabilité

D’après les affirmations de l'arnaqueur, les sommes d’argent devaient servir à un travail spirituel censé résoudre les problèmes des victimes. L'individu leur promettait le retour de l’argent une fois le travail terminé. «Ce qui n’arrive jamais», avertit la police cantonale dans ses explications.

L'occasion pour la police cantonale fribourgeoise de sensibiliser une nouvelle fois la population aux arnaques de type «Marabout». Les auteurs opèrent via les petites annonces dans les journaux ou sur des sites internet, rappelle-t-elle. Les auteurs profitent en général de la vulnérabilité de leurs «clients».