Les garçons restent plus longtemps...À quel âge les jeunes Suisses quittent-ils la maison?
mabe, ats
13.7.2023 - 10:15
La moitié des jeunes de 22 ans n'habitent plus chez leurs parents, indiquent des chiffres de l'office fédéral de la statistique (OFS), mais la tendance est de rester plus longtemps au domicile familial. Les femmes déménagent sensiblement plus tôt que les hommes.
mabe, ats
13.07.2023, 10:15
13.07.2023, 11:42
ATS
A 20 ans, 32% des femmes ont quitté le domicile familial contre 23% des hommes, indique l'OFS dans une étude publiée mercredi. Cet écart se creuse encore pour les jeunes de 25 ans: 83% des filles ne vivent plus avec au moins un de leurs parents alors que ce n'est le cas que de 65% des fils.
Cette différence, qui reste perceptible, baisse cependant légèrement avec l'âge. Elle atteint 7 points de pourcentage pour les individus de 30 ans (97% pour les femmes, 90% pour les hommes).
L'OFS a également pointé des différences régionales.
Les jeunes italophones quittent la maison notoirement plus tôt (35% sont partis à 20 ans) que les Alémaniques (27%), les Romands se situant entre deux avec 30%. L'OFS s'explique cette différence par le fait que les italophones sont nombreux à quitter le nid familial pour partir étudier dans une haute école.
De manière générale, les nouvelles générations restent plus longtemps chez leurs parents que leurs aînées. Alors que 39% des femmes nées entre 1978 et 1987 avaient quitté la maison à l'âge de 20 ans, ce taux baisse à 26% pour celles nées entre 1988 et 2002. La tendance est la même chez les hommes, selon l'OFS.
Plus de contact chez les filles
L'étude de l'OFS montre en outre que, généralement, les jeunes ne vivant plus au domicile familial entretiennent des contacts réguliers avec leurs parents. Plus d'un tiers des 15-39 ans sont en relation presque quotidiennement avec leur père ou leur mère et plus de la moitié au moins une fois par semaine.
Les femmes sont nettement plus nombreuses à avoir des contacts réguliers: 40% des filles communiquent sur une base presque quotidienne avec leurs parents alors que ce taux s'élève à seulement 28% pour les hommes.
La fréquence des contacts diminue légèrement avec l'âge et les personnes sans formation tertiaire sont plus nombreuses à rester en relations presque quotidiennes avec leurs parents que celles issues d'une haute école.