DiscriminationsA Lausanne, une haltérophile contre les stéréotypes de genre
ll, ats
14.2.2024 - 12:04
L'haltérophile Nadine Blanchard rejoint la communauté d'ambassadrices réunies par la ville de Lausanne pour lutter contre les stéréotypes de genre dans le sport. Elle proposera des initiations les 20 et 25 février aux Halles sportives de Beaulieu.
Keystone-SDA, ll, ats
14.02.2024, 12:04
ATS
«Quand je dis que je fais de l'haltérophilie, on croit encore souvent que je fais des compétitions de body-building en bikini», se désole Nadine Blanchard, citée mercredi dans un communiqué. Lorsqu'elle a débuté il y a dix ans, la sportive était la seule femme dans son club. Aujourd'hui, elles sont plusieurs dizaines.
«Ce qui m'a séduit dans ce sport, c'est surtout le côté perfectionniste qui exige une exécution précise et parfaite des mouvements», explique-t-elle. Le fait que l'haltérophilie soit connotée comme un sport masculin n'a pas été une difficulté, mais plutôt un défi. Ce sport est accessible à tout le monde, indépendamment du sexe, ajoute-t-elle.
Nadine Blanchard est la nouvelle ambassadrice Femmes et sport de la ville de Lausanne. Cette communauté de sportives comprend notamment la cycliste Marjorie de Goumouëns, la rugbywoman Julie Gaudin ou la sprinteuse Sarah Atcho. L'objectif est de lutter contre les stéréotypes et les discriminations de genre, deux obstacles à la pratique du sport par les femmes.
La ville souhaite que les femmes et les filles se sentent libres de choisir leur discipline et qu'elles puissent la pratiquer sans subir des actes ou des paroles sexistes. Chaque semestre, des ambassadrices interviennent lors du programme Sports-Passion proposé aux écoles.