Le «crack laitier»Accro au fromage, elle termine en cure de désintoxication
blue News NB
22.5.2024
Adela Cojab a récemment fait les gros titres après avoir admis son combat contre une addiction au fromage, qui l'a menée à une cure de désintoxication coûteuse.
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22.05.2024, 14:30
22.05.2024, 14:39
Barman Nicolas
Cojab, âgée de 27 ans et étudiante en droit de l'Université de New York, a décrit sa lutte quotidienne avec des envies de fromage qui ont commencé en 2018. Elle consommait régulièrement des blocs entiers de cheddar blanc et de parmesan, souvent dans l'obscurité solitaire de son appartement de Manhattan.
Remplaçant des repas par des blocs de fromage
La consommation excessive de fromage de Cojab, souvent sans utiliser de couverts, s'est avérée être un moyen pour elle de gérer le stress. Elle a décrit au« Newyork post» comment elle s’achetait du fromage afin de remplacer des repas complets par des blocs de fromage.
Cette dépendance a culminé lorsque sa santé a commencé à décliner sérieusement, y compris une prise de poids rapide et la perte de ses cycles menstruels, la mettant à risque de développer un diabète de type 2.
L'intervention salvatrice de sa maman
La gravité de son état a contraint sa mère à intervenir, l'incitant à suivre un traitement dans le centre de bien-être Hilton Head Health en Caroline du Sud, où le coût s’élève à environ 6'000 dollars par semaine.
Le fromage, ce «crack laitier»
Le Dr. Neal Barnard, auteur de «Raus aus der Käsefalle», a expliqué que le fromage agit sur le cerveau de manière similaire aux opiacés, en raison de la caséine, une protéine qui peut rendre légèrement dépendant. Les propriétés opiacées de cette protéine, présentes dans le fromage, agissent sur les mêmes récepteurs cérébraux que le fentanyl, rendant la dépendance possible et expliquant pourquoi certains surnomment le fromage «crack laitier».
Malgré ses progrès, Cojab n'a pas entièrement renoncé au fromage. Elle opte maintenant pour des choix plus légers, comme la mozzarella, tout en évitant des variétés plus riches comme le cheddar du Vermont ou le parmesan. Son histoire met en lumière les luttes peu communes, mais sérieuses avec des addictions alimentaires et souligne l'importance de reconnaître et de traiter ces dépendances comme toute autre maladie.