Gertrud Schop, une Allemande de 60 ans, allume plusieurs milliers de bougies pour les victimes de la pandémie de coronavirus, à Zella-Mehlis, dans l'est de l'Allemagne, le 19 mai 2020
Gertrud Schop allume les bougies à Zella-Mehlis, dans l'est de l'Allemagne, le 19 mai 2020
L'allemande Gertrud Schop allume chaque soir des bougies en mémoire des victimes du coronavirus, à Zella-Mehlis, le 19 mai 2020.
Allemagne: des milliers de bougies pour les morts du Covid-19
Gertrud Schop, une Allemande de 60 ans, allume plusieurs milliers de bougies pour les victimes de la pandémie de coronavirus, à Zella-Mehlis, dans l'est de l'Allemagne, le 19 mai 2020
Gertrud Schop allume les bougies à Zella-Mehlis, dans l'est de l'Allemagne, le 19 mai 2020
L'allemande Gertrud Schop allume chaque soir des bougies en mémoire des victimes du coronavirus, à Zella-Mehlis, le 19 mai 2020.
Chaque soir, c'est le même rituel: Gertrud Schop, une Allemande de 60 ans, allume plusieurs milliers de bougies pour les victimes de la pandémie de coronavirus, une initiative qu'elle veut poursuivre jusqu'à ce «qu'un vaccin soit trouvé».
Disposées en forme de croix, ces bougies visent à rendre hommage aux personnes mortes des suites du Covid-19. Ainsi chacune d'elle représente l'un des quelque 8.000 morts recencé dans le pays depuis mars.
«Je voulais que les chiffres de l'institut Robert Koch (l'institut de veille épidémiologique allemand qui publie chaque jour des données sur les victimes, ndlr) deviennent visibles», raconte cette fervente catholique, habitante de la petite ville allemande de Zella-Mehlis, dans la région de Thuringe.
Des «chiffres sur une feuille de papier, une statistique, cela n'atteint pas le coeur comme cette installation qui grandit de jour en jour», ajoute-t-elle.
Lancé début mars, le projet prévoyait initialement d'installer une bougie blanche pour chaque personne infectée, en plus des bougies rouges posées en hommage aux morts.
Mais rapidement, face à l'explosion du nombre de cas, l'Allemagne comptant plus de 176.000 personnes infectées depuis le début de la pandémie, elle a «abandonné» ce plan.
Pour Gertrud Schop, ces bougies doivent alimenter le souvenir des disparus, alors que la pandémie marque le pas, et que la vie quotidienne reprend son cours en Allemagne.
Le pays, moins touché en terme de décès par rapport à ses voisins européens, a desserré début mai ses mesures de confinement.
Mais, si la pandémie ralentit, pas question pour Gertrud Schop d'arrêter d'ajouter quotidiennement des bougies à son installation.
Déterminée, la sexagénaire poursuivra son oeuvre jusqu'à ce qu'un vaccin soit trouvé et permette de sauver des vies, dit-elle.
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