Flambeur Il reçoit par erreur une fortune en allocations Covid et dépense tout! 

AFP

19.5.2022 - 06:15

Un Japonais a été arrêté après avoir été accusé d'avoir dilapidé l'équivalent de 338'000 euros qui lui avaient été versés par erreur au titre d'allocations Covid, a annoncé jeudi la police.

Le suspect, âgé de 24 ans, a reconnu avoir dépensé dans des casinos en ligne l'équivalent de 338'000 euros reçus par erreur
Le suspect, âgé de 24 ans, a reconnu avoir dépensé dans des casinos en ligne l'équivalent de 338'000 euros reçus par erreur

Cette arrestation a eu lieu après que l'homme de 24 ans eut affirmé, par l'intermédiaire de son avocat, qu'il avait tout dépensé dans des casinos en ligne mais qu'il avait décidé de «rendre l'argent, même si cela (devait) se faire petit à petit».

La coquette somme de 46,3 millions de yens (338'000 euros) lui avait été transférée le mois dernier à la suite d'une confusion entre responsables de la commune d'Abu, dans l'ouest du Japon, qui versaient alors des allocations à des personnes à faibles revenus touchées par la pandémie.

Les fonctionnaires municipaux avaient multiplié les visites, appels et courriers pour tenter de convaincre l'intéressé de rembourser l'argent. De guerre lasse, la commune avait intenté une action en justice la semaine dernière.

«Nous avons arrêté l'homme pour avoir apparemment violé la loi sur la fraude informatique», a déclaré à l'AFP un officier de la police du département de Yamaguchi, où est située la localité d'Abu.

Vraiment plus rien?

L'homme est soupçonné d'avoir reçu des allocations en transférant une partie de l'argent sur un autre compte en ligne, tout en étant conscient qu'il avait reçu l'argent par erreur. 

Il est en garde à vue et a affirmé avoir utilisé l'argent dans des casinos en ligne, a précisé l'officier. «Je pense que l'arrestation est un pas en avant vers la vérité», a déclaré à la presse le maire d'Abu, Norihiko Hanada. 

«Je ne crois pas franchement (qu'il ait tout utilisé) et il est possible (qu'il y ait de l'argent) quelque part», a-t-il dit, ajoutant que le personnel municipal était épuisé suite aux appels et aux courriels de colère du public.