Zoo de Rome Des sorbets pour rafraîchir les animaux

AFP

28.6.2022 - 19:08

28.6.2022 - 19:08

Des glaces à la viande, aux poissons, aux fruits ou encore aux céréales: il y en avait pour tous les goûts mardi au zoo de Rome dont les pensionnaires affrontaient la canicule accablant la capitale italienne.

Le personnel du zoo, situé en lisière de la célèbre Villa Borghese, un des plus beaux parcs de la ville, semble avoir trouvé la bonne recette face aux 39 degrés enregistrés mardi dans la Ville éternelle.

Près de l'entrée du parc, un groupe de macaques du Japon se jettent sur les glaces à base de fruits frais (prunes, bananes, melons) et de céréales lancées par les employés directement dans leur piscine, sous le regard amusé des visiteurs.

Un peu plus loin, Samantha et Boomer, le couple d'otaries du parc, ont la chance de déguster de délicieux glaçons à base de poissons, tandis que les félins ont droit à des parfums de glaces eux aussi très originaux: viande et sang!

Mais il n'y a pas que de la nourriture pour rafraîchir les animaux. Sofia, une éléphante d'Asie, reçoit des douches froides et dispose d'une grande baignoire. Elle a aussi recours à ses propres techniques: se rouler dans la boue et s'asperger de sable et de terre avec sa trompe.

Nonobstant les aides mises en place, Yitzhak Yadid, le directeur du zoo, ne cache pas sa préoccupation: «La chaleur est arrivée plus tôt, et je suis un peu inquiet pour nos animaux, ce n'est pas facile pour eux, j'espère que cela ne durera pas tout l'été, parce que ces températures record ne sont faciles à supporter pour personne», confie-t-il à l'AFP d'un air pensif.

Il assure toutefois que les animaux vivent dans de bonnes conditions, «tous surveillés par notre personnel 24 heures sur 24». Il souligne aussi que l'ombre et l'eau en abondance sont des conditions essentielles pour la santé des animaux en cette période de canicule.

Selon les prévisions météo, les températures devraient rester élevées à Rome dans les semaines prochaines, rendant les distributions de glaces encore plus indispensables.

AFP