Véritable havre de paix niché au pied du massif des Dents-du-Midi, le barrage de Salanfe est un lieu à découvrir. Relativement facile d'accès, on peut y monter en famille pour une escapade automnale haute en couleurs. Suivez le guide!
En fonction de l'éclairage, l'eau du lac peut prendre des teintes azur.
Au départ de Van d'en Haut, d'imposantes parois rocheuses se dressent de part et d'autre du chemin.
Au début, le chemin est facile et large.
Ambiance romantique avec une petite brume qui s'accroche aux rochers dans cette crique située peu avant l'arrivée au barrage.
L'arrivée se fait au pied du mur du barrage.
Les couleurs d'automne s'installent dans le paysage.
La vue du haut du barrage: les promeneurs arrivent à destination après la montée.
Un nuage s'attarde au-dessus du lac.
Les feuilles des arbustes et les aiguilles des mélèzes jaunissent, l'herbe flamboie et contraste avec le bleu du plan d'eau: un véritable festival de couleurs!
En suivant le chemin à gauche du barrage, il est possible de grimper jusqu'au col de la Golette et de rejoindre les Marécottes.
Vue depuis le bout du point d'eau, à l'opposé du barrage.
Les éboulis venus du massif des Dents-du-Midi parsèment les pâturages au chemin du retour vers le barrage.
Les derniers rayons du soleil tombent dans l'eau du lac: il est temps de redescendre.
En fonction de l'éclairage, l'eau du lac peut prendre des teintes azur.
Au départ de Van d'en Haut, d'imposantes parois rocheuses se dressent de part et d'autre du chemin.
Au début, le chemin est facile et large.
Ambiance romantique avec une petite brume qui s'accroche aux rochers dans cette crique située peu avant l'arrivée au barrage.
L'arrivée se fait au pied du mur du barrage.
Les couleurs d'automne s'installent dans le paysage.
La vue du haut du barrage: les promeneurs arrivent à destination après la montée.
Un nuage s'attarde au-dessus du lac.
Les feuilles des arbustes et les aiguilles des mélèzes jaunissent, l'herbe flamboie et contraste avec le bleu du plan d'eau: un véritable festival de couleurs!
En suivant le chemin à gauche du barrage, il est possible de grimper jusqu'au col de la Golette et de rejoindre les Marécottes.
Vue depuis le bout du point d'eau, à l'opposé du barrage.
Les éboulis venus du massif des Dents-du-Midi parsèment les pâturages au chemin du retour vers le barrage.
Les derniers rayons du soleil tombent dans l'eau du lac: il est temps de redescendre.
Que l'on soit croyant ou non, une petite prière n'est jamais de trop avant d'emprunter la route qui mène de Salvan à Van d'en Haut. Chaussée fort étroite, petits tunnels dans la roche: on croise les doigts pour ne pas avoir à croiser, justement, un camping-car qui descendrait au moment précis où l'on a choisi de monter.
Mais l'arrivée dans ce coin de nature fait vite oublier le léger stress de la route, finalement pas si longue. On traverse le vallon de Van, bordé d'imposantes parois rocheuses. Tout au bout se trouve un camping de montagne où il est possible de se garer sans problème.
Sac sur le dos, bonnes chaussures aux pieds, que la balade commence! Direction le barrage de Salanfe, perché à 1925 mètres d'altitude, soit 530 mètres plus haut.
S'il est vrai qu'il grimpe - l'enfilade d'escaliers fait bien chauffer les mollets- le sentier d'un peu plus de 4 kilomètres n'est pas particulièrement difficile, on peut le parcourir en famille sans problème, avec des enfants habitués à la marche.
Avant l'arrivée, le chemin redescend. On s'attarde quelques minutes près d'une crique où la brume s'accroche et où de l'eau ruissèle entre les rochers. Pour un peu, on se croirait dans une île des tropiques... si l'on fait abstraction de la température!
Tour du lac artificiel, spectacle naturel
Environ 1h30 après le départ, la récompense est là: le barrage coupe l'horizon, imposant, avec ses 52 mètres de haut pour 616 mètres de long. On arrive au pied de l'ouvrage de béton, construit dès 1947 et entré en service en 1953. Et l'on se sent tout petit à l'idée que derrière le vénérable mur, sont retenus 40 millions de mètres cubes d'eau.
Encore un petit effort et nous voilà sur le couronnement du barrage. D'abord, c'est le bleu intense de l'eau qui attire l'oeil, dominé par le massif regroupant les Pointes d'Aboillon, la Tour Sallière et le Dôme, déjà légèrement enneigés en ce début d'automne. Un nuage s'étire au-dessus du lac: c'est le moment idéal pour fair chauffer l'objectif.
Plus loin, on quitte le barrage pour s'aventurer sur le sentier qui permet de faire le tour du point d'eau. Très vite, on se retrouve entre les buissons et les mélèzes qui virent au jaune, les rhododendrons et les herbes qui rougeoient. Les couleurs chaudes contrastent avec le bleu du lac, qui prend des teintes azur avec l'éclairage du point du jour. De quoi s'en mettre plein les mirettes, tout en grappillant les dernières myrtilles de l'année, encore bonnes à cette altitude.
Le tour du lac fait à peu près six kilomètres. Lorsque l'on est à l'autre bout, le paysage est totalement différent, caillouteux, désertique, presque lunaire. Retour enfin en direction de l'auberge de Salanfe, désormais fermée pour la saison froide.
On observe en passant les impressionnants éboulis issus du massif des Dents-du-Midi, que l'on voit se dresser un peu plus haut. Une pensée pour «Derborence», de Ramuz, mais ça, c'est une autre histoire. Le soleil redescend déjà et baigne le lac de ses derniers rayons. Le vent se fait mordant. Il est temps de rentrer. Des images magiques plein la tête... et l'appareil photo!