Paris
Trois personnes vont être présentées à un juge en vue de leur inculpation dans l'enquête ouverte après la découverte de bonbonnes de gaz et d'un dispositif de mise à feu à Paris, a annoncé vendredi le procureur François Molins. Trois autres ont été relâchées.
Quatre bonbonnes de gaz, un dispositif de mise à feu à distance et des traces d’essence avaient été découverts dans la nuit de vendredi à samedi dernier au 31 rue Chanez, près de la porte d’Auteuil.
Six personnes avaient été placées en garde à vue dans la semaine; trois ont été remises en liberté vendredi. Les trois autres "ont été déféré(e)s ce jour à mon parquet qui a ouvert une information judiciaire", a dit le procureur de la République de Paris lors d'une conférence de presse.
Les chefs sont "tentative d'assassinats en bande organisée", "tentative de destruction par un moyen dangereux en bande organisée", "détention et transport d'engins explosifs en bande organisée", le tout en relation avec une entreprise terroriste, "participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle". "Ils vont être présentés dans les moments qui viennent à un juge d'instruction en vue de leur mise en examen. Leur placement en détention provisoire a été requis", a dit le procureur.
L'information judiciaire s'attachera à chercher d'éventuels complices et à "déterminer les raisons pour lesquelles cette immeuble d'habitation a été pris pour cible".
Pour l'heure, les enquêteurs n'ont pas de réponse à cette question, a précisé François Molins. Les conséquences de l'attentat, qui a échoué, auraient pu être dévastatrices, a-t-il souligné.
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