Burning ManFin du cauchemar pour les 70'000 festivaliers bloqués en plein désert
ATS
5.9.2023 - 03:40
Les milliers de festivaliers du Burning Man, piégés depuis plusieurs jours en plein désert du Nevada, métamorphosé en bourbier après de fortes pluies, ont commencé à rentrer chez eux lundi. Quelque 70'000 personnes avaient pris part à ce rassemblement annuel.
BURNING MAN: Chopper5/KSL News Utah captured aerial video over the Burning Man Festival in Black Rock Desert as attendees were leaving. pic.twitter.com/QzUKe4DsJr
Alors que le soleil brille à nouveau sur la communauté éphémère de «Black Rock City», les routes ont été ouvertes lundi après-midi, donnant le coup d'envoi du processus officiel de sortie.
Créé en 1986 à San Francisco, le «Burning Man» est un rassemblement annuel indéfinissable, entre célébration de la contre-culture et retraite spirituelle. Il se déroule depuis les années 1990 dans le désert de Black Rock, dans le Nevada.
Les accès à Black Rock City avaient été fermés dès vendredi en raison des intempéries, qui ont transformé la «Playa», immense terrain à ciel ouvert, en étendue boueuse impraticable.
«Les opérations d'exode ont officiellement commencé à Black Rock City», a indiqué le festival sur son site Internet. «L'interdiction de conduire a été levée». Les organisateurs ont toutefois appelé les visiteurs à retarder leur départ du site, aménagé dans le lit asséché d'un lac dans une zone reculée du désert du Nevada, jusqu'à mardi afin d'éviter des embouteillages massifs.
Le festival, pour lequel les billets coûtent des centaines de dollars, culmine chaque année avec la cérémonie d'incinération d'une effigie en bois de 12 mètres. Elle a été reportée à lundi soir.
Selon la police de l'Etat, les intempéries au festival ont provoqué un mort, mais les autorités n'ont pas fourni davantage de détails sur les circonstances du décès.
Les pluies ont entraîné ailleurs dans le Nevada des inondations, notamment dans la ville de Las Vegas.
Le Burning Man avait été confronté l'année dernière à une intense vague de chaleur, avec des vents forts qui avaient déjà rendu l'expérience difficile pour les «burners», surnom des festivaliers.