Deux villes suisses dans le top 20 Voici les villes où les millionnaires aiment à vivre

Vanessa Büchel

22.5.2024

Un classement établi par Henley & Partners montre où la plupart des millionnaires s'installent dans le monde. Le cabinet de conseil britannique a étudié quelles villes sont les plus «riches» à cet égard.

C'est à New York que vivent la plupart des personnes riches. (photo d'archives)
C'est à New York que vivent la plupart des personnes riches. (photo d'archives)
Frank Franklin II/AP/dpa

22.5.2024

Comme le veut le proverbe: qui se ressemble s'assemble. Cela vaut également pour les plus riches parmi les riches. Une étude de la société de conseil britannique Henley & Partners recense les villes du monde où les millionnaires et les milliardaires préfèrent s'installer.

L'aperçu montre clairement que les localités les plus riches du monde se trouvent en Amérique du Nord et en Asie. Mais l'Europe n'est pas en reste avec quelques villes. Et Zurich fait partie du top 20.

En tête du classement, on trouve la ville de New York. Au total, 349 500 millionnaires, 744 multimillionnaires Centi (ndlr: des personnes dont la fortune est égale ou supérieure à 100 millions de dollars américains) et 60 milliardaires y habiteraient.

Zurich et Genève parmi les 20 villes les plus «riches»

Si Zurich n'arrive pas dans l'une des dix premières places, la ville de la Limmat se hisse néanmoins au 18e rang. Selon ce classement, on compte 88 400 millionnaires et 10 milliardaires dans l'ensemble du canton. Et Genève fait également partie des localités les plus «riches». Voici un aperçu du top 20.

Ce sont les 20 villes les plus "riches" du monde :

  • New York City (USA) : 349'500 millionnaires* et 60 milliardaires*.
  • San Francisco Bay Area (USA) : 305'700 millionnaires* et 68 milliardaires*.
  • Tokyo (Japon) : 298'300 millionnaires* et 14 milliardaires*.
  • Singapour : 244'800 millionnaires* et 30 milliardaires*.
  • Londres (Grande-Bretagne) : 227'000 millionnaires* et 35 milliardaires*.
  • Los Angeles (USA) : 212'100 millionnaires* et 43 milliardaires*.
  • Paris et Île-de-France (France) : 165'000 millionnaires* et 23 milliardaires*.
  • Sydney (Australie) : 147'000 millionnaires* et 20 milliardaires*.
  • Hong Kong : 143'400 millionnaires* et 35 milliardaires*.
  • Pékin (Chine) : 125'600 millionnaires* et 42 milliardaires*.
  • Shanghai (Chine) : 123'400 millionnaires* et 39 milliardaires*.
  • Chicago (USA) : 120'500 millionnaires* et 24 milliardaires*.
  • Toronto (Canada) : 106'300 millionnaires* et 18 milliardaires*.
  • Milan et région de Lombardie (Italie) : 104'500 millionnaires* et 15 milliardaires*.
  • Melbourne (Australie) : 97 900 millionnaires* et 10 milliardaires*.
  • Francfort (Allemagne) : 94'500 millionnaires* et 15 milliardaires*.
  • Houston (USA) : 90'900 millionnaires* et 18 milliardaires*.
  • Zurich, canton (Suisse) : 88'400 millionnaires* et 10 milliardaires*.
  • Séoul (Corée du Sud) : 82'500 millionnaires* et 20 milliardaires*.
  • Genève, canton (Suisse) : 79'800 millionnaires* et 14 milliardaires*.

Dans un communiqué de presse, le CEO de Henley & Partners, Dr. Jürg Steffen, est cité au sujet des facteurs clés qui expliquent pourquoi les villes les plus riches du monde continuent de croître. Selon lui, c'est avant tout la forte performance des marchés financiers au cours des dernières années qui explique cette situation.

«La hausse de 24% du S&P 500 l'année dernière, la hausse de 43% du Nasdaq et l'ascention époustouflante de 155% du bitcoin ont renforcé la fortune des investisseurs fortunés. En outre, les progrès fulgurants dans les domaines de l'intelligence artificielle, de la robotique et de la technologie blockchain ont ouvert de nouvelles possibilités de création et d'accumulation de richesse», commente Steffen.

Mais à côté des nouvelles opportunités, il ne faut pas négliger les anciens risques, ajoute-t-il. Steffen affirme : «La guerre en Ukraine, qui a fait chuter de 24% le nombre de millionnaires à Moscou, est un rappel clair de la fragilité de la prospérité dans un monde incertain et instable».