L'EPFZ au 21e rangClassement de Shanghai: les universités américaines indétrônables
pame
15.8.2024 - 08:38
Les universités américaines, Harvard en tête, occupent une fois de plus le sommet du classement de Shanghai publié jeudi. Première haute école de Suisse, l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) occupe le 21e rang, en recul d'une place par rapport à 2023.
Keystone-SDA, pame
15.08.2024, 08:38
15.08.2024, 08:43
ATS
A la première place pour la 22e année consécutive, l'université d'Harvard est suivie par deux autres universités américaines, Stanford et le MIT, dans ce classement mondial des meilleurs établissements d'enseignement supérieur, réalisé depuis 2003 par le cabinet indépendant Shanghai Ranking Consultancy.
Les Britanniques Cambridge et Oxford occupent les quatrième et sixième places du classement, dont les dix premières places sont entièrement accaparées par des universités anglo-saxonnes.
Classé dans le Top 20 depuis 2020, l'université de Paris-Saclay a gagné trois places pour se positionner en 12e position. Elle «atteint la meilleure position enregistrée par un établissement français depuis la création du classement», se félicite le ministère français de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Cinq unis suisses dans le Top 100
Si elle quitte le Top 20, l'EPFZ reste la deuxième haute école non anglo-saxonne, avec son 21e rang. L'Ecole polytechnique de Lausanne (EPFL) perd elle aussi une place par rapport à 2023 et se classe 55e.
L'Université de Genève passe quant à elle de la 49e à la 58e place. Celles de Zurich et Bâle reculent elles aussi, la première se classant 67e (- 8 rangs) et la seconde 95e (- 14).
Les Universités de Lausanne et de Berne restent pour leur part stables dans la catégorie de la 101e à la 150e place. Celle de Fribourg apparaît quant à elle dans la catégorie 501-600e place.
Six critères
Depuis 2003, le classement de Shanghai prend en compte six critères, dont le nombre de Nobel et médailles Fields – considérées comme le Nobel des mathématiques – parmi les étudiants diplômés et professeurs, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou le nombre de publications dans les revues Science et Nature.
Des critères, essentiellement fondés sur la recherche et pas sur la formation, qui alimentent une partie des critiques sur ce palmarès annuel. Comme pour les éditions précédentes, plus de 2500 établissements ont été examinés pour établir un classement des 1000 premiers.