Un nouveau variant inquiète Covid: ce «FLiRT» qui pourrait pourrir votre été

La Rédaction de blue News

29.5.2024

À l'approche de l'été, le Covid fait à nouveau parler de lui. Un nouveau variant baptisé «FLiRT» est désormais dominant aux Etats-Unis et gagne du terrain en Europe. 

Le monde n'est pas encore débarrassé du Covid. (image d'illustration)
Le monde n'est pas encore débarrassé du Covid. (image d'illustration)
IMAGO/YAY Images

La Rédaction de blue News

29.5.2024

Son nom paraît inoffensif, mais «FLiRT», un nouveau variant du Covid, préoccupe les scientifiques. Selon le Centre pour le contrôle et la prévention des catastrophes, cette souche très contagieuse représente aujourd'hui plus de 28% des contaminations aux Etats-Unis, alors qu'elle en comptait seulement 3,8 % à la fin mars.

Le variant commence également à circuler en Europe, où il a été détecté dans 14 pays, rapportent plusieurs médias. Nos voisins français ont, notamment, observé une recrudescence des cas de Covid «depuis plusieurs semaines» déjà, selon Santé publique France.

D'après deux études préliminaires dont les résultats n'ont pas encore été confirmés, la vaccination contre le Covid serait moins efficace contre le variant «FLiRT».

Propagation dans les festivals?

Les connaissances au sujet de «FLiRT», aussi nommé «KP.2», sont encore limitées. Mais certains scientifiques redouteraient particulièrement une large propagation durant les grands regroupements estivaux, comme les concerts et autres festivals. 

Comme on l'a appris durant la période de pandémie, les rassemblements sont propices à la circulation des virus. Récemment, rapporte l'«Express», de nombreux fans de Taylor Swift ont témoigné être tombés malades après avoir assisté à l'un de ses concerts à Paris. La tournée de la mégastar passera par l'Europe et notamment par Zurich à deux reprises.

Plutôt «une vaguelette»

«Il est trop tôt pour dire si la famille 'FLiRT' sera responsable d'une augmentation importante du nombre de cas», déclare le Dr Eric Topol, vice-président exécutif de Scripps Research dans le magazine «Time». Selon l'intuition de ce spécialiste, «il ne s'agira pas d'une grande vague. Il s'agira plutôt d'une vaguelette».

D'autant que la concentration du virus dans les eaux américaines est encore faible. 

Autre signe encourageant pour ne pas céder à la panique: les symptômes sont similaires à ceux observés avec les derniers variants en date, soit «plus légers que ceux provoqués par les variants au cours des premières années de la pandémie», assure le docteur Scott Roberts, spécialiste des maladies infectieuses, à Yale Medicine.

Le comité «Stop à la vaccination obligatoire» lance sa campagne

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Chaque individu doit avoir la décision finale pour son corps et sa santé: le comité en faveur de l'initiative «Pour la liberté et l'intégrité physique» a présenté mardi ses arguments devant la presse. L'initiative, lancée pendant la pandémie de Covid-19 par le Mouvement de liberté Suisse (MLS), demande que chacun ait la liberté de déterminer lui-même ce qui doit être injecté ou implanté dans son corps. L'exigence n'est pas liée seulement au coronavirus mais s'applique aussi à d'autres vaccins, aux puces et autres informations numériques qui seraient implantées dans le corps. Le texte précise que «la personne concernée ne doit pas être punie pour avoir refusé de donner son consentement, ni subir de désavantages sociaux ou professionnels». Parmi les partis, seule l'UDC a appelé à voter «oui», mais sans s'engager massivement dans la campagne.

07.05.2024