Une activiste du climat romande écope d'une peine pécuniaire avec sursis pour avoir participé au blocage du trafic sur un pont, en juin 2020 à Zurich. La Cour suprême zurichoise contredit ainsi la première instance qui l'avait acquittée.
Lors de leur action, les activistes de la protection du climat avaient bloqué le trafic automobile et des transports publics sur le Quaibrücke, pont qui relie les deux rives du lac de Zurich (archives).
Le 20 juin 2020, des centaines de manifestants ont bloqué le trafic sur le Quaibrücke, à Zurich, durant trois heures.
Le Quaibrücke, qui relie les deux rives du lac par-dessus la Limmat, avait été bloqué par les activistes durant trois heures. Elle constitue un point névralgique important du trafic à Zurich (archives).
Les activistes du climat avaient bloqué le pont durant trois heures (archives) en juin 2020.
La police était finalement intervenue après plusieurs heures de blocage pour emmener les activistes (archives).
D'abord acquittée, une activiste du climat est finalement punie - Gallery
Lors de leur action, les activistes de la protection du climat avaient bloqué le trafic automobile et des transports publics sur le Quaibrücke, pont qui relie les deux rives du lac de Zurich (archives).
Le 20 juin 2020, des centaines de manifestants ont bloqué le trafic sur le Quaibrücke, à Zurich, durant trois heures.
Le Quaibrücke, qui relie les deux rives du lac par-dessus la Limmat, avait été bloqué par les activistes durant trois heures. Elle constitue un point névralgique important du trafic à Zurich (archives).
Les activistes du climat avaient bloqué le pont durant trois heures (archives) en juin 2020.
La police était finalement intervenue après plusieurs heures de blocage pour emmener les activistes (archives).
Avec d'autres activistes, la prévenue avait bloqué durant plusieurs heures le Quaibrücke qui relie les deux rives du lac sur un important axe routier. Les juges cantonaux ont reconnu l'accusée coupable de contrainte et d'entrave aux services d'intérêt général pour avoir notamment barré la route aux trams et aux bus. Ils ont infligé à la sage-femme de 31 ans dix jours-amende à 100 francs.
La Cour a suivi l'avis du procureur qui avait fait appel du jugement du Tribunal de district. Ce premier verdict avait été contesté en raison des justifications du juge de première instance. Ce dernier avait acquitté plusieurs activistes de la protection du climat, déclarant qu'il en ferait toujours ainsi en pareil cas, afin de protéger leur liberté d'expression et leur droit de se rassembler.
Conséquence, le Ministère public a déposé dans la foulée une demande de mise en retrait du juge en invoquant sa partialité présumée. Cette requête est remontée jusqu'au Tribunal fédéral qui doit encore se prononcer. En attendant, le juge de district ne peut plus traiter de cas d'activistes de la protection du climat.