Tribunal pénal fédéral Déclarations contradictoires sur l'influence de Sonko

aula, ats

11.1.2024 - 12:26

Au quatrième jour du procès d'Ousman Sonko, le Tribunal pénal fédéral s'est demandé si l'accusé était coresponsable des mauvais traitements infligés à une victime présumée de tortures. Cette dernière était soupçonnée d'avoir participé à une tentative de putsch en 2006.

Des victimes et leurs soutiens sur le chemin du Tribunal pénal fédéral à Bellinzone (archives).
Des victimes et leurs soutiens sur le chemin du Tribunal pénal fédéral à Bellinzone (archives).
ATS

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Le témoin était alors capitaine dans l'armée et proche collaborateur du colonel Ndure Cham, l'âme du putsch. Un comité avait été chargé de faire la lumière sur les évènements. Parmi ses membres figuraient plusieurs dignitaires du régime et Sonko, en sa qualité d'officier le plus gradé de la police.

Selon cet homme, ces trois personnes auraient été responsables de son interrogatoire. Elles auraient aussi eu le pouvoir de donner des ordres aux «junglers», une unité paramilitaire redoutée. Ce sont les junglers qui l'auraient torturé afin de lui faire avouer sa participation au putsch.

Ousman Sonko a nié au cours des jours précédents exercer le moindre contrôle sur les junglers. Il n'aurait pas participé non plus à toutes les séances du comité.