«Vents dangereux»De nouvelles tempêtes s'abattent sur le Midwest américain
ATS
16.12.2021 - 08:35
16.12.2021, 08:35
ATS
De violentes tempêtes se sont abattues sur la région du Midwest aux Etats-Unis mercredi soir, quelques heures après la visite du président américain Joe Biden dans l'Etat de Kentucky, frappé vendredi par une tornade meurtrière. Les habitants ont été appelés à se mettre à l'abri.
Le service météorologique américain NWS a mis en garde contre un système orageux «extrêmement violent» mercredi soir, susceptible de «battre des records» et de provoquer «une pléthore de phénomènes météorologiques dangereux» dans plusieurs Etats du centre et du nord du pays, avec notamment des vents «dangereux», de la neige, des orages, des tornades et des risques d'incendies.
«Ces tempêtes auront le potentiel de produire des rafales de vent extrêmes pouvant atteindre 100 miles par heure [160 km/h, ndlr], ainsi qu'une ou deux tornades puissantes» dans l'Iowa et le Minnesota, a averti le National Weather Service.
Plus de 400'000 personnes étaient privées d'électricité dans plusieurs Etats mercredi soir, dont le Colorado, le Kansas, le Missouri et l'Iowa, selon le site Poweroutage.
Ces derniers événements météorologiques surviennent quelques jours après que de violentes tornades ont frappé plusieurs Etats du centre et du sud, dont le Kentucky, où M. Biden s'est rendu plus tôt mercredi. «Ces tornades ont tout dévoré sur leur passage», «les maisons, les entreprises, les lieux de culte, vos rêves, vos vies», a dit le président américain dans un court discours à Dawson Springs, l'une des localités les plus touchées.
Le gouvernement fédéral «va couvrir à 100% le coût des travaux de déblaiement pendant trente jours», a-t-il promis. «Gardez la foi. Nous allons y arriver, je vous le promets [...] Personne ne vous laissera tomber.»
Joe Biden, après avoir survolé une zone sinistrée, a visité Mayfield, autre petite ville dévastée par la tornade qui a traversé vendredi cet Etat rural et conservateur, y faisant au moins 74 morts.
Joe Biden avait pris soin, avant son départ, de ne pas politiser la visite. Il est d'ailleurs resté dans un registre qui lui est familier: celui de l'empathie et du réconfort.