Sur la rade de Lucerne, un feu d'artifice a accompagné le «big bang» marquant le début du carnaval.
La famille Fritschi à débarqué à Lucerne vers 05h00 pour lancer le carnaval.
Comme le veut la tradition, la famille Fritschi a fait pleuvoir les paillettes après le lancement du carnaval de Lucerne.
Environ 13'000 personnes étaient présentes en vieille ville de Lucerne au moment du lancement du carnaval par la famille Fritschi.
Des personnages en tous genres se sont installés à proximité du pont de la Chapelle, à Lucerne.
Des créatures étranges ont commencé à investir la vielle ville de Lucerne.
Début des carnavals en terres catholiques
Sur la rade de Lucerne, un feu d'artifice a accompagné le «big bang» marquant le début du carnaval.
La famille Fritschi à débarqué à Lucerne vers 05h00 pour lancer le carnaval.
Comme le veut la tradition, la famille Fritschi a fait pleuvoir les paillettes après le lancement du carnaval de Lucerne.
Environ 13'000 personnes étaient présentes en vieille ville de Lucerne au moment du lancement du carnaval par la famille Fritschi.
Des personnages en tous genres se sont installés à proximité du pont de la Chapelle, à Lucerne.
Des créatures étranges ont commencé à investir la vielle ville de Lucerne.
Le carnaval a débuté jeudi dans plusieurs cantons catholiques. A Lucerne et Soleure, le traditionnel coup d'envoi a été donné à 05h00 par un temps clément pour la saison. Ils étaient 13'000 à faire la fête dès l'aube dans la «capitale» de la Suisse centrale.
Figure traditionnelle du carnaval de Lucerne, la famille Fritschi a été accueillie sur la rade lucernoise, débarquant de son embarcation dans la clameur assourdissante de la population. «Le big bang», signal du début des festivités, venait de détonner. La foule s'est alors déplacée vers la Chapelle, où la fête a décuplé sous une pluie de paillettes.
Déjà une personne dans la Reuss
Rues et restaurants de la vieille ville se sont rapidement remplis pour célébrer la «cinquième saison de l'année». Environ 13'000 carnavaliers y étaient présents, soit un peu moins que les 15'000 de l'an dernier. La police lucernoise n'a pas chômé: elle a dû repêcher une personne tombée dans la Reuss, indique un porte-parole à Keystone-ATS.
De nombreux jeunes se trouvaient en outre en état d'ébriété dès les premières heures du carnaval. Les forces de l'ordre ont aussi saisi des matraques et des masques susceptibles d'être utilisés pour commettre des vols.
Groupes satiriques dans les bistrots
Durant l'après-midi, une quarantaine de formations ont composé le premier grand cortège de l'édition 2020. Lancée vers 14h00 par un temps printanier, la parade à travers la ville a duré deux heures. Tantôt multicolores et joviaux, tantôt sombres et effrayants, ses personnages ont attiré une foule plus nombreuse encore qu'à l'aube.
L'an dernier, 38'000 personnes avaient assisté au cortège du jeudi après-midi. La prochaine procession a lieu lundi. Le grand cortège final est, lui, agendé à mardi soir. Le carnaval de Lucerne est le deuxième plus important de Suisse après celui de Bâle.
Vendredi, la ville renouera avec une ancienne tradition similaire à celle du carnaval de Bâle: dix groupes satiriques se relaieront dans huit restaurants pour brocarder l'actualité à l'occasion de la «Värsli-Brönzlete» («pisse de vers»). Au total, une centaine d'évènements carnavalesques sont prévus dans le canton.
Vacarme à Soleure
A Soleure, les festivités ont commencé à la même heure. La foule s'est réunie dès l'aube pour la traditionnelle «Chesslete», qui s'emploie à chasser l'hiver selon une tradition qui remonte à 1888.
Des milliers de personnes vêtues de chemises et bonnets de nuit blancs ainsi que de foulards rouges ont réveillé les rues de la vieille ville en criant et en secouant cloches et crécelles. D'autres ont soufflé dans leur trompette, plongeant la ville dans un vacarme tonitruant.
Outre la Suisse centrale et Soleure, d'autres cantons alémaniques, tels St-Gall ou l'Argovie – pourtant historiquement protestante – célèbrent aussi le carnaval depuis jeudi. Au Tessin, le maire de Bellinzone s'apprêtait à remettre les clefs de la ville au roi du carnaval à 21h00.
Jours de fête en Valais
En Valais, les principaux carnavals ont, eux aussi, débuté jeudi. Tel est le cas notamment de ceux de Monthey, de Sion et de Brigue.
D'autres, comme celui d'Evolène, ont déjà commencé en janvier. D'étranges personnages – Peluches, Empaillés et Maries – hantent les rues du village du Val d'Hérens depuis des semaines. Le point d'orgue y est prévu ce week-end, puis Mardi gras, avec la mise à mort du Bonhomme Hiver alias «la Poutratze». De St-Gingolph à la vallée de Conches, la fièvre du carnaval monte partout dans le canton.
Festivités dans le Jura
Le canton du Jura se prépare également à vivre un week-end de folies carnavalesques. Les chars et les cliques vont défiler dimanche dans les rues du Noirmont, de Delémont et de Bassecourt devant plusieurs milliers de spectateurs.
Le coup d'envoi des festivités sera donné dès vendredi avec la publication des traditionnels journaux satiriques. Ces revues qui s'arrachent dans les kiosques brocardent les personnalités et reviennent sur les faits marquants de l'année écoulée.
Au Noirmont, la 57e édition du carnaval des Franches-Montagnes, le «Carimentran», a choisi pour thème «Carnaval se réchauffe». La manifestation s'inscrit dans la continuité avec les cortèges, les concerts de cliques et les concours de masques des enfants.
La fête battra également son plein à Delémont, rebaptisée pour l'occasion «Trissville». Le cortège humoristique dimanche est le point fort de ces réjouissances carnavalesques avec pour thème une plongée au coeur de l'Antiquité avec le thème «Veni, vidi, Trissville». A quelques kilomètres de là, à Bassecourt, la foule suivra, le même jour, le cortège humoristique baptisé «Héro'Hic».
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