Funi Sierre-Crans-Montana Funi Sierre-Crans-Montana: début des travaux de reconstruction

zd, ats

21.2.2022 - 11:01

Le funiculaire reliant Sierre à la station valaisanne de Crans-Montana peut être reconstruit. Une autorisation allant dans ce sens a été délivrée par l'Office fédéral des transports, a annoncé lundi la compagnie de Chemin de Fer et d’Autobus Sierre-Montana-Crans (SMC).

Le funiculaire reliant Sierre à la station valaisanne de Crans-Montana peut être reconstruit.
Le funiculaire reliant Sierre à la station valaisanne de Crans-Montana peut être reconstruit.
KEYSTONE

21.2.2022 - 11:01

Les travaux, qui s'étalent sur 4,2 km de long et 1000 mètres de dénivelé, doivent débuter le 7 mars et se terminer le 11 décembre. Ils comprennent notamment la déconstruction et la reconstruction de l'ensemble de la ligne ou encore le réaménagement des gares de Sierre et Crans-Montana, détaille SMC dans un communiqué.

Durant la phase de chantier, un bus à cadence de 30 minutes desservira le secteur de la Noble-Contrée, y compris Miège, et l’est de Crans-Montana. Le secteur sud de Crans-Montana sera desservi sur le même principe que celui du réseau urbain gratuit de Crans-Montana avec une cadence à 20 minutes sur un axe Montana gare-Ycoor-Moubra-Marigny.

Le projet est devisé à 23,9 millions de francs.

Travaux nécessaires

Plus que centenaire, le rail de ce funiculaire, entré en service en 1911, était usé et l'exploitation de la ligne n'était plus garantie à long terme sans reconstruction de la voie. La version initiale du projet, qui prévoyait la suppression de quatre des six arrêts intermédiaires, avait provoqué l'opposition d'usagers réunis dans l'association «F'unis» ainsi que le dépôt d'une pétition à la chancellerie de l'Etat du Valais en 2018.

En septembre 2021, l'Etat du Valais, via le chef du service valaisan de la mobilité Vincent Pellissier avait indiqué à Keystone-ATS qu'il espérait «pouvoir sauver quatre arrêts intermédiaires sur six» – sans toutefois préciser lesquels. En novembre, le Grand Conseil a octroyé à l'unanimité un prêt de 8,3 millions pour cette construction, soulignant son importance pour les utilisateurs, le tourisme et la mobilité douce.

Lors de ce débat au Parlement, Franz Ruppen, chef du département de la mobilité, du territoire et de l'environnement, avait rappelé que «le projet de reconstruction du funiculaire est totalement indépendant de l'horaire d'exploitation souhaité. Nous n'avons pas encore de solution, mais le dialogue va continuer avec la compagnie SMC et l'association F'unis».

zd, ats