Agence islandaise Des chevaux islandais pour répondre à vos mails pendant vos congés

AFP

27.5.2022 - 18:50

Envie de lâcher les rênes pour de bon? À grands coups de sabot, des chevaux islandais peuvent se charger gratuitement de composer vos réponses automatiques d'absence par mail, dans un service que vient de lancer l'office du tourisme islandais.

Dans une fantasque vidéo promotionnelle, l’agence islandaise dévoile son secret: un clavier géant sur lequel des chevaux – de la célèbre race islandaise – piétinent allègrement les touches dans les plus beaux paysages de l'île.

Le résultat est assez éloigné de l'étiquette professionnelle attendue avec des messages absurdes comme «JJJJJJJJJJ» ou «8io:l:;l:oiiþ::». 

Mais 8.000 personnes ont déjà souscrit à ce service, baptisé «Outhorse your e-mail», déformation chevaline du verbe anglais «Outsource» (Sous-traitez votre e-mail).

«L’Islande a lancé son service +OutHorse Your Email+ pour aider les voyageurs à se déconnecter et à profiter de tout ce que le pays a à offrir, sans interruption», explique à l’AFP Sigríður Dögg Guðmundsdóttir, à la tête de Visit Iceland. 

Les petits chevaux islandais – parfois confondus avec des poneys – sont un des emblèmes du pays.

Dans la vidéo qui compte plus de 130.000 vues depuis sa mise en ligne, une touriste incarnée par une comédienne s’agace de recevoir des dizaines de courriels alors qu'elle est en vacances dans des endroits sublimes, du glacier Solheimajökull, en plongée dans la faille de Silfra ou en plein selfie lors de l’éruption d’un geyser.

L'agence touristique, qui s’est basée sur un de ses propres sondages qui révèle que 55% des personnes interrogées consultent leurs e-mails au moins une fois par jour pendant leurs vacances, est coutumière des vidéos faisant le tour du monde.

En juillet 2020, en pleine pandémie de Covid-19, elle incitait ses visiteurs à hurler sur une plateforme en ligne avant de diffuser le son dans sept lieux déserts du pays. 

À l’automne dernier, elle avait parodié le Metaverse tant vanté par le patron de Facebook Mark Zuckerberg en lui opposant un «Icelandverse» idyllique.