Extrême droite Deux concerts néonazis interdits

ATS

14.10.2019 - 16:02

Au courant depuis un certain temps du concert, la police valaisanne a enquêté avec la police fédérale, le service de renseignement de la Confédération (SRC) et d'autres polices cantonales (archives).
Au courant depuis un certain temps du concert, la police valaisanne a enquêté avec la police fédérale, le service de renseignement de la Confédération (SRC) et d'autres polices cantonales (archives).
Source: KEYSTONE/SEDRIK NEMETH

Un concert d'extrême droite prévu samedi dernier en Valais a pu être annulé in extremis. Un événement du même type a également été interrompu à Wolhusen (LU).

Les concerts de trois groupes de rock néonazi allemand, français et polonais ont pu finalement être empêchés grâce aux investigations intensives et à la bonne coopération entre différentes polices, a indiqué la police valaisanne dans un communiqué lundi. Selon le groupe Antifa Bern, ce concert devait se produire en Valais «entre Sion et Martigny».

Au courant depuis un certain temps, la police valaisanne a enquêté avec la police fédérale, le service de renseignement de la Confédération (SRC) et d'autres polices cantonales.

Vendredi, le groupe français, qui avait prévu de se produire le lendemain soir lors du concert en question, a été arrêté dans le Bas-Valais. Les membres du groupe ont été contrôlés et accompagnés à la frontière française. Plusieurs interdictions d'entrée en Suisse ont été prononcées.

Aussi dans le canton de Lucerne

A Wolhusen, dans le canton de Lucerne, la police a également interrompu samedi le concert du groupe allemand d'extrême droite «Kraftschlag», connu dans les milieux néonazis. Les autorités avaient été informées que ce concert était organisé dans un local situé sur le territoire de la commune.

La police s'est rendue sur place et a effectué des contrôles d'identité de spectateurs et des musiciens. Les policiers ont ordonné à deux musiciens de quitter la Suisse, car ils sont interdits d'entrer dans le pays par la police fédérale (Fedpol).

La police lucernoise a ouvert une enquête pour déterminer si des normes pénales ont été violées dans le cadre de l'organisation de ce concert. Environ 150 personnes étaient présentes.

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