Massif du Mont-Blanc Deux jeunes femmes mortes dans une avalanche samedi 

ATS

10.4.2022 - 19:09

Les deux femmes sont décédées alors qu'elles effectuaient un stage de survie dans la région du Mont-Blanc (archives).
Les deux femmes sont décédées alors qu'elles effectuaient un stage de survie dans la région du Mont-Blanc (archives).
ATS

Deux jeunes femmes ont trouvé la mort samedi en fin d'après-midi dans une avalanche dans le massif du Mont-Blanc. C'est ce qu'a indiqué dimanche le parquet français de Bonneville (Haute-Savoie).

Keystone-SDA

Agées d'une trentaine d'années et originaires de l'Isère (près de Lyon), elles effectuaient un stage de survie avec cinq autres jeunes femmes, encadrées par un guide de haute montagne expérimenté.

Le groupe avait décidé de construire un igloo pour passer la nuit, «à un endroit apparemment en sécurité», à proximité du refuge des Cosmiques, a indiqué à l'AFP la procureure de Bonneville, Karline Bouisset. Ce refuge, situé à 3613 m sur le glacier du col du midi, dans le massif du Mont-Blanc, est présenté comme le plus grand et le second plus haut de France.

Mais une avalanche a emporté, vers 17h30, cinq des sept jeunes femmes. Trois d'entre elles, qui étaient abritées dans l'igloo, ont eu la vie sauve. Les deux autres, qui se trouvaient à l'extérieur, sont décédées.

Circonstances à définir

Un expert en nivologie a été nommé pour déterminer les circonstances de cette avalanche, survenue alors que le département voisin de la Savoie avait été placé en vigilance orange avalanches depuis vendredi. Cette vigilance a été levée samedi à 10h00.

Compte tenu des conditions météo, l'hélicoptère du PGHM de Chamonix n'a pu être activé, et les secours sont intervenus par le téléphérique de l'Aiguille du midi, puis en ski de randonnée, a précisé Mme Bouisset.

La magistrate, qui s'est rendue sur place, a souligné «la solidarité» dont ont notamment fait preuve le couple de gardiens du refuge des Cosmiques, et d'autres personnes présentes. L'enquête pour rechercher des causes de la mort a été confiée au PGHM et à la compagnie de gendarmerie de Chamonix.