«Raisons opérationnelles Deux parlementaires s'envolent pour New York en première classe

zis/trad

1.5.2024

Le président du Conseil national et la présidente du Conseil des États ont bénéficié d'un surclassement en première classe lors d'un vol à destination de New York. D'ordinaire, les parlementaires voyagent en classe affaires.

Swiss souligne que les surclassements sont accordés selon des directives claires et que personne n'est favorisé (image d'illustration).
Swiss souligne que les surclassements sont accordés selon des directives claires et que personne n'est favorisé (image d'illustration).
Keystone

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1.5.2024

Lors d'un récent vol, le président du Conseil national, Eric Nussbaumer (63 ans, PS), a eu la surprise de se voir proposer un surclassement gratuit en première classe par l'équipage de Swiss. Il n'a accepté cette offre qu'à la condition que la présidente du Conseil des États, Eva Herzog (62 ans), en profite également, rapporte la «NZZ».

En mars, ils se sont rendus ensemble à New York et à Washington avec d'autres parlementaires pour visiter le siège des Nations Unies et rencontrer des représentants du gouvernement américain. En règle générale, les parlementaires voyagent en classe affaires aux frais du gouvernement pour les vols de plus de quatre heures.

Les raisons pour lesquelles les présidents des Conseils ont bénéficié d'un surclassement ne sont pas claires. Swiss souligne que ces surclassements sont accordés selon des directives claires et que personne n'est favorisé. Les principaux concernés expliquent que l'offre était due à des «raisons opérationnelles». Ils n'ont pas donné plus de détails.

Fini l'abonnement de ski gratuit

Selon l'article du quotidien suisse, les contribuables n'ont pas payé le surclassement. Un billet en première classe coûte normalement au moins deux fois plus cher qu'un billet en classe affaires, soit plusieurs milliers de francs de plus.

Les privilèges des parlementaires et du gouvernement font régulièrement l'objet de débats. Jusqu'à peu, la Confédération avait acheté pour chaque membre du Conseil fédéral un abonnement annuel pour toutes les remontées mécaniques et les domaines skiables de Suisse. Cette prestation suscitait un certain mécontentement au sein du Parlement et de la population suisse, qui la jugeaient injustifiée et coûteuse. Face à ces critiques, le Conseil fédéral a décidé, en mars, de mettre fin à cette pratique.