DijonUn jeune mis en examen pour le meurtre de son beau-père
ATS
9.5.2023 - 15:37
Un jeune homme de 20 ans a été mis en examen mardi à Dijon pour le meurtre de son beau-père sexagénaire. La victime a été tuée à coups de couteau et de batte de baseball, a indiqué le parquet.
Keystone-SDA
09.05.2023, 15:37
09.05.2023, 15:46
ATS
Dimanche matin à Talant, dans la proche banlieue de Dijon, une nouvelle dispute a éclaté entre les deux hommes avant que le beau-fils se saisisse d'une batte de baseball qui se trouvait à leur domicile, frappant son beau-père violemment et à plusieurs reprises, a indiqué à la presse le procureur de la République à Dijon, Olivier Caracotch.
Le jeune homme s'est ensuite emparé d'un couteau de cuisine pour poignarder son beau-père. L'autopsie a révélé «cinq coups de couteau», dont un «planté dans le crâne», ainsi que plusieurs coups violents de batte de baseball à l'arrière de la tête, ayant provoqué un «fracas osseux important», a précisé le procureur en conférence de presse.
Depuis une dizaine d'années, le beau-fils partageait le logement avec son beau-père et sa mère, qui étaient mariés. Mais le beau-père, âgé de 61 ans, était «en conflit depuis des années avec le beau-fils à qui il demandait de quitter le domicile, le menaçant verbalement sur fond de consommation abusive d'alcool».
Humiliations
Le jeune homme, qui a reconnu les faits, n'est pas connu de la police, ni de la justice, ni des services sociaux. Il a expliqué son passage à l'acte par «l'accumulation de menaces et d'humiliations» de la part de son beau-père, mais il a précisé que cela en était resté à un harcèlement verbal et non physique.
Des investigations sont cependant en cours pour déterminer si des violences ont été exercées par le beau-père, notamment sur la mère du beau-fils. Ce dernier a en effet indiqué qu'il était resté au domicile familial malgré le comportement du beau-père et contrairement à sa soeur qui avait fui le foyer, afin, a-t-il dit, de «protéger sa mère».
Le suspect, mis en examen pour meurtre, est passible d'un maximum de trente ans de réclusion criminelle.